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Groupe de fauche
Le groupe de fauche, l’outil qui conquiert les Cuma

Lors de l’assemblée générale de la FDCuma du Puy-de-Dôme, plusieurs responsables de coopératives ont fait part de leur expérience dans l’utilisation de groupes de fauche.

Le groupe de fauche devient l’équipement indispensable aux Cuma du département où sa rapidité et ses qualités de travail ne sont plus à démontrer.
Le groupe de fauche devient l’équipement indispensable aux Cuma du département où sa rapidité et ses qualités de travail ne sont plus à démontrer.
© Mélodie Comte

Il est devenu l’outil presque incontournable des Cuma. Le groupe de fauche a investi les coopératives du Puy-de-Dôme afin d’apporter qualité et rendement du travail. Lors de l’assemblée générale de la FD Cuma le 31 janvier dernier, l’outil a été au cœur des débats à travers les témoignages d’utilisateurs.

 

Deux Cuma pour un groupe de fauche

La Cuma de Bertignat rassemble une quarantaine d’adhérents. La fauche et l’ensilage sont ses principales activités ; mais pour permettre à l’ensemble de ses agriculteurs de récolter des fourrages de qualité, elle a dû investir. En 2008, elle achète donc avec sa voisine, la Cuma de Pont-David, un premier groupe de fauche qu’elles renouvellent en 2013.

La faucheuse arrière, de 2,80 mètres de large, est équipée de conditionneurs à doigts et d’une centrale hydraulique indépendante. Celle à l’avant du tracteur est large également de 2,80 mètres avec des conditionneurs à doigts fixes. L’équipement a demandé un investissement de 56 000 €. Avant cela, les faucheuses «classiques» n’avaient pas suffisamment de débit pour permettre le passage immédiat de l’ensileuse. Les chantiers étaient longs voire même trop longs lorsque le climat se faisait capricieux. Désormais, la Cuma de Bertignat récolte 4 ha de fourrage à l’heure sur 700 ha. La prestation revient à 33€/heure pour le tracteur et le carburant à laquelle il faut ajouter 45€/heure pour l’utilisation du groupe de fauche.

Récemment, l’organisation des chantiers a été optimisée par l’embauche d’un chauffeur qui assure également le suivi, l’entretien et les éventuelles réparations du matériel. Les adhérents gagnent alors un temps précieux.

Tout nouveau, tout beau

La Cuma Rénovation du Livradois-Forez, près d’Ambert, a elle aussi investi dans un groupe de fauche. Ce nouvel outil, acquis en 2011, permet de répondre aux demandes des 70 adhérents. Le groupe de fauche, d’une largeur de 3 mètres, a coûté 70 000€ à la coopérative. Aujourd’hui, il permet à 32 adhérents de récolter 760 ha dont 660 ha d’ensilage et 100 ha de foin. La prestation est facturée 44€/ha tout compris (tracteur, carburant, chauffeur et groupe de fauche).

La Cuma Rénovation du Livradois-Forez réfléchit à l’achat d’un second groupe de fauche en 2015.

La toute jeune Cuma de Tortebesse, créée en 2011, a également acquis un groupe de fauche de 3 mètres de largeur. Le manque de débit des faucheuses classiques et le nombre d’adhérents réalisant de l’ensilage, justifient cet investissement de 34 500 €. Cette année, l’outil a récolté 280 ha dont 120 ha d’ensilage et 160 ha d’herbe et ce pour cinq adhérents. La prestation est facturée 18 €/heure pour le tracteur (hors carburant et chauffeur) et 24 €/ha pour le groupe de fauche.

L’ensemble des témoignages fait apparaître que le groupe de fauche est un outil désormais indispensable dans une Cuma «à condition d’être bien organisé» ont précisé les responsables des Cuma.

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