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Le frelon asiatique, un fléau

Apiculteurs et autres passionnés d’abeilles se sont donné rendez-vous samedi 4 mars à Florac pour la 6e édition de la journée apicole, organisée par le parc national des Cévennes en collaboration avec le groupement de défense sanitaire apicole (GDSA) de Lozère et le syndicat apicole de Lozère.

© Olivier Prohin

La 6e édition de la journée apicole a été marquée l’après-midi par un sujet particulièrement attendu : le frelon asiatique. De son petit nom Vespa Velutina Nigrithorax, il fait des ravages depuis son apparition en France. Raymond Saunier, retraité de l’INRA et ancien président du syndicat apicole de Gironde nous éclaire sur le frelon à pattes jaunes, spécimen dévastateur. Débarqué accidentellement en 2004 en Gironde dans des lots de poteries chinoises, le frelon asiatique a très vite envahi le Lot-et-Garonne et la Dordogne. En l’absence de prédateur il progresse de 100 km par an et a aujourd’hui gagné la quasi-totalité de notre territoire et touche aussi la Belgique, le Pays-Bas, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et récemment l’Angleterre.

Comment reconnaître ce frelon ?
Plus menu et moins long que le frelon européen on le reconnaît facilement à sa couleur : thorax noir, abdomen divisé en segments bordés de jaune, avec un quatrième segment plus large et jaune orangé, pattes jaune clair. Il effectue des vols stationnaires à environ 40 cm de la sortie de la ruche, attrape l’abeille avec ses puissantes mandibules et va se poser sur une branche cinq à dix mètres plus loin. Il coupe la tête et l’abdomen de l’abeille et garde le thorax riche en protéines pour nourrir les larves et la reine de son nid. Plus le nombre de frelons proches des ruches est élevé moins celles-ci ont de chance de s’en sortir. Les abeilles stressées ne butinent plus, la reine ne pond plus, privée de pollen et de nectar. Si le frelon est une calamité pour les abeilles, il est aussi dangereux pour l’homme, les animaux et tous les pollinisateurs. Il s’attaque même aux fruits ne laissant que la peau. Les nids peuvent atteindre un mètre de haut et 80 cm de large.

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1401, du 16 mars 2017, en page 4.

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