Aller au contenu principal

Phytos
Le Conseil Stratégique phytos est obligatoire

La loi de séparation des activités de vente et de conseil des produits phytosanitaires, entrée en vigueur au 1er janvier 2021, prévoit aussi un conseil stratégique obligatoire.

 

Les exploitations utilisatrices de produits phytosanitaires doivent réaliser un 1er conseil stratégique phytos (CSP) avant le 1er janvier 2024
Les exploitations utilisatrices de produits phytosanitaires doivent réaliser un 1er conseil stratégique phytos (CSP) avant le 1er janvier 2024
© stock.adobe

Depuis le 1er janvier 2021, la loi de séparation des activités de vente et de conseil des produits phytosanitaires est entrée en vigueur, dans l’optique de réduire leur utilisation. L’objectif premier est de garantir l’indépendance du conseil délivré aux agriculteurs.
Cette nouvelle loi instaure également le conseil stratégique à l’utilisation des produits phytosanitaires (CSP) obligatoire pour tous les agriculteurs. Concrètement, il s'agit d'un diagnostic individuel de l'exploitation suivi d'un plan d’actions construit conjointement avec l'agriculteur, comprenant des mesures visant à réduire l’usage et/ou l’impact des produits phytosanitaires sur l’exploitation, tout en maintenant la viabilité de l’exploitation. Ce conseil individualisé permet ainsi aux agriculteurs d’améliorer leurs stratégies de gestion des bioagresseurs. La réalisation du conseil sur l’exploitation donne lieu à la délivrance d’une attestation, qui sera nécessaire à partir de 2024 en cas de contrôle sur l'exploitation ainsi que pour le renouvellement du Certiphyto.

Qui est concerné ?

Toutes les exploitations utilisatrices de produits phytosanitaires doivent réaliser un 1er conseil stratégique phytos (CSP) avant le 1er janvier 2024. Seules sont exemptées : les exploitations certifiées Agriculture Biologique ou en cours de conversion sur la totalité de leur surface ; les exploitations certifiées Haute Valeur Environnementale (certification environnementale de niveau 3) ou HVE 3 ; les exploitations n’utilisant que des produits de biocontrôle, des produits composés uniquement de substances de base ou de substances à faible risque ou nécessaires aux traitements obligatoires ; les exploitations n’utilisant que du PH3 comme produit phytosanitaire dans le cadre de la lutte contre les rats taupiers, dans les communes où la lutte est obligatoire.
Le CSP est nécessaire par exploitation. Il doit être renouvelé 2 fois tous les 5 ans, avec un intervalle de 2 à 3 ans entre chaque CSP. Il doit être renouvelé 1 fois tous les 5 ans, pour les exploitations avec des petites surfaces (inférieures à 2 ha en viticulture, arboriculture et maraîchage, à 10 ha pour les autres cultures).

La Chambre d’agriculture vous accompagne

Seules les entreprises agréées pour la réalisation d’un conseil phytosanitaire et donc indépendantes de la vente de produits peuvent réaliser ces conseils.
La chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme est organisme agréé. Son diagnostic comprend l’analyse du contexte de l’exploitation (types de productions, organisation de l’entreprise, enjeux sanitaires et environnementaux) et des modes de production (principaux bioagresseurs, stratégie de protection des cultures, identification des produits utilisés susceptibles d’être retirés à court terme ou avec des impacts majeurs sur l’environnement ou la santé). Ce diagnostic débouche ensuite sur un plan d’actions pouvant être mis en œuvre sur l’exploitation.
 

 

Les plus lus

Une femme et un homme marchent
Du Liban au Cézallier, une jeune couple s'installe dans le Cantal

Dans le petit village de Chanterelles dans le nord Cantal, un couple de Libanais vit dans l’attente de terminer ses études,…

David Chauve sur une estrade lors d'une manifestation agricole organisée sur la Place de Jaude à Clermont-Ferrand.
Pourquoi les agriculteurs manifestent-ils à nouveau ?

David Chauve, secrétaire général de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes, explique qu'entre mesures conjoncturelles et structurelles…

Florian Monteil à droite avec l'un de ses associés, Aurélien Vidal.
Passionnés de lait et optimistes pour l'avenir

Alors que le Puy-en-Velay accueillera les 4èmes Assises de la FNPL les 11 et 12 décembre prochain, à Landos, le Gaec du Collet…

Esat d'Anjoigny : l'un des rares Esat avec un élevage en France

Bientôt cinquantenaire, l’Ésat d’Anjoigny dans le Cantal s’illustre par son ancrage agricole et la diversité de ses activités…

bâtiment élevage ovin renovation construction agriculture
Bâtiment d'élevage : une bergerie bien réfléchie

Lors des portes ouvertes des bâtiments d'élevage, Mickaël Genestine, éleveur ovin à Prondines, a ouvert les portes de sa…

Deux personnes derrière un bar
La Guiguite, un p’tit truc en plus

Depuis quatre générations, la famille Vigouroux fait vivre le bourg de Mandailles, avec un hôtel-restaurant, une boulangerie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière