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Le Civil s’est réuni pour discuter de la contractualisation

Jeudi 17 février, le Civil s’est réuni pour discuter de la loi Égalim 2 avec tous les acteurs de la filière agricole dans le département. Interbev est venu présenter la contractualisation.

Jeudi 17 février, le Civil s’est réuni pour discuter de la loi Égalim 2 avec tous les acteurs de la filière agricole dans le département. Interbev est venu présenter la contractualisation.
Jeudi 17 février, le Civil s’est réuni pour discuter de la loi Égalim 2 avec tous les acteurs de la filière agricole dans le département. Interbev est venu présenter la contractualisation.
© Marion Ghibaudo

Le Civil48, qui regroupe les filières agricoles, agroalimentaire, et les transformateurs de la filière bovine se sont réunis jeudi 10 février pour discuter de la nouvelle contractualisation, qui a été décidée dans le cadre de la loi Égalim 2. Promulguée le 18 octobre 2021, cette dernière vise explicitement « la protection de la rémunération des agriculteurs ». Le mécanisme de la généralisation des contrats écrits entre l’agriculteur et son premier acheteur est obligatoire depuis le 1er janvier 2022 dans les filières bovines (races à viande pour les jeunes bovins, les génisses et les vaches, et pour tous les bovins sous signes officiels de qualité) et porcines.
Pour tenir cet objectif, un nouveau mécanisme a été mis en place avec cette loi : la contractualisation obligatoire. Le principe est une contractualisation obligatoire « pour tous les opérateurs, pour sécuriser le prix payé au producteur tout au long de la chaîne ». Ces contrats, qui prennent une forme obligatoire et sont souscrits pour une durée de trois ans minimum font grincer de nombreuses dents dans la filière agricole car ils concernent, en premier lieu, l’agriculteur et son premier acheteur.
« Cette nouvelle loi est partie à rebours de ce que l’on faisait jusqu’à présent, a expliqué Olivier Boulat, président du Civil. Désormais, tout part du produit, ce qui permet de mieux construire le prix et tout ce que cela implique (NDLR les coûts de production, notamment), et nous espérons que tous les acteurs de la filière gagnent enfin leur vie ».
Une remarque plutôt bien accueillie par les représentants des différents secteurs de la filière, qui, tous, s’accordent à dire que la rémunération des agriculteurs doit revenir au centre des préoccupations. Et pour que cette contractualisation fonctionne, la négociation va devenir essentielle dans les relations entre agriculteurs et leurs premiers acheteurs. « Les éleveurs doivent réaliser la première proposition de contrat, dans lequel ils choisissent des indicateurs de coûts de production pour négocier le prix », a rappelé Interbev lors de sa présentation aux acteurs de la filière

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