Aller au contenu principal

Le Cévenol sauvé, l’Aubrac doit encore faire ses preuves

Début janvier, Aurélie Maillols, vice-présidente de la région en charge de la montagne et de la ruralité et Jean-Luc Gibelin, chargé de la mobilité et des infrastructures de transports, sont venus restituer à Mende les conclusions des États généraux du rail et de l’intermodalité, enclenchés en février. Verdict, le Cévenol est sauvé, l’Aubrac est en sursis.

Le Cévenol continuera de fonctionner. Reste l’Aubrac dont il est question de faire un moyen de promotion du territoire pour montrer son utilité.
Le Cévenol continuera de fonctionner. Reste l’Aubrac dont il est question de faire un moyen de promotion du territoire pour montrer son utilité.
© Hélène Mariaud-Viala

Les discussions furent « serrées » avec l’État et la SNCF. Mais Jean-Luc Gibelin et Aurélie Maillols se sont montrés plutôt satisfaits à l’heure de présenter les conclusions des États généraux du rail et de l’intermodalité, notamment sur l’avenir du Cévenol et de l’Aubrac, menacés depuis plusieurs années. « Le 1er janvier 2018, la Région prendra en charge la maintenance et la gestion du Cévenol, explique Jean-Luc Gibelin. Nous avons obtenu de l’État qu’il continue à assurer l’état des infrastructures et qu’il participe au déficit d’exploitation jusqu’en 2022. Il s’est également engagé à renouveler le matériel avec trois nouvelles rames, mises en service en janvier 2018. » Sauvé, donc, le Cévenol ! À tel point qu’il est question de mettre rapidement en place un Paris-Marseille. L’Aubrac, en revanche, reste en sursis, pendu au fil d’une expérimentation qui devrait s’étendre sur deux ans et durant laquelle la preuve de son utilité devra être faite. « Nous devons démontrer son intérêt pour les voyageurs, les scolaires et le fret. » Concernant le voyage, la Région envisage par exemple d’en faire un moyen de promotion du territoire et de découverte de ses ouvrages d’art. « Nous devons aussi prouver l’importance d’un train quotidien et hebdomadaire avec Montpellier et Toulouse pour les scolaires. Quant au fret, nous allons rencontrer les entreprises pour envisager l’utilisation du fer plutôt que de la route, partout où l’on peut avoir une liaison entre Clermont-Ferrand et Béziers, mais aussi sur de plus petits parcours ».

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 19 janvier 2017, numéro 1393.

Les plus lus

Une femme et un homme marchent
Du Liban au Cézallier, une jeune couple s'installe dans le Cantal

Dans le petit village de Chanterelles dans le nord Cantal, un couple de Libanais vit dans l’attente de terminer ses études,…

Florian Monteil à droite avec l'un de ses associés, Aurélien Vidal.
Passionnés de lait et optimistes pour l'avenir

Alors que le Puy-en-Velay accueillera les 4èmes Assises de la FNPL les 11 et 12 décembre prochain, à Landos, le Gaec du Collet…

Esat d'Anjoigny : l'un des rares Esat avec un élevage en France

Bientôt cinquantenaire, l’Ésat d’Anjoigny dans le Cantal s’illustre par son ancrage agricole et la diversité de ses activités…

bâtiment élevage ovin renovation construction agriculture
Bâtiment d'élevage : une bergerie bien réfléchie

Lors des portes ouvertes des bâtiments d'élevage, Mickaël Genestine, éleveur ovin à Prondines, a ouvert les portes de sa…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

Un canon à neige jaune
Le Lioran : il y a tant à faire !

Malgré deux hivers "à la terre", mais avec l’arrivée d’un nouveau directeur, Laurent Fillon, le président du Département du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière