Le Cantal stabilise sa population après des décennies de baisse
Grâce à un solde migratoire redevenu positif, et malgré un solde naturel toujours déficitaire, le Cantal réussirait quasiment à stabiliser sa population depuis 1999.
La population cantalienne est estimée à 150 800 habitants en 2005. (Photo d’archives)
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L'Union du Cantal
En présentant les résultats du recensement de 1999, l’Insee faisait le constat que le Cantal perdait plus de 900 habitants par an depuis 1990 (soit 0,57 % par an). Selon les dernières enquêtes annuelles, ce déficit démographique aurait été ramené à 0,02 % par an sur la période 1999-2005 (soit autour de 30 habitants en moins chaque année). Une vraie bonne surprise, même si, avec une population estimée à 150 800 habitants en 2005, le Cantal reste l’un des sept départements français dont la population continue de diminuer. Seul l’Allier fait moins bien dans la région. L’Insee explique ce retournement de tendance par un “renouveau attractif” qui compense désormais en grande partie un déficit naturel toujours important. Phénomène également sensible en Auvergne, qui aurait gagné 3 500 habitants par an entre 1999 et 2006 alors qu’elle en perdait 1 400 par an entre 1982 et 1999.
Plus d’arrivées que de départs
Si la population se stabilise, c’est en effet que le département enregistre désormais plus d’arrivées que de départs, ce qui ne s’était pas produit depuis trente ans : l’excédent migratoire annuel est estimé à près de 490 personnes depuis six ans. Soit un solde positif moyen de 0,32 % par an alors qu’il était négatif à hauteur de 0,20 % environ sur la décennie précédente. L’Auvergne améliore quant à elle son excédent migratoire, qui serait passé de 350 habitants par an entre 1990 et 1999 à 4 300 par an entre 1999 et 2006. Chiffres qui placeraient l’Auvergne au 11e rang des 22 régions françaises en terme d’attractivité démographique, le Cantal se situant seulement au 48e rang des 96 départements métropolitains. Mais avec un niveau d’attractivité désormais identique à celui du Puy-de-Dôme. Pour autant, la population cantalienne continue à diminuer légèrement à cause d’un solde naturel toujours très négatif.
Un faible taux de fécondité
Comme sur la période 1990-1999, le Cantal a perdu 520 habitants chaque année entre 1999 et 2005. “Le Cantal est le département auvergnat où la reprise des naissances constatée depuis dix ans est la plus faible”, commente l’Insee. Ce déficit s’explique pour partie par un faible taux de fécondité, chiffré à 1,71 enfants par femme, identique au taux régional, mais nettement inférieur au taux national (1,94 enfant par femme en 2005). L’Auvergne et le Limousin étant d’ailleurs les deux seules régions françaises où le nombre des naissances reste inférieur à celui des décès, en dépit d’une progression de la natalité. Ces chiffres sont le fruit de projections réalisées à partir des enquêtes annuelles de 2004, 2005 et 2006 qui ont permis de recenser dans le Cantal 145 communes de moins de 10 000 habitants. Comme toutes les métropoles régionales, à l’exception de Clermont-Ferrand, la commune d’Aurillac perd des habitants au profit de ses communes périphériques. Par contre, les communes rurales éloignées continuent de perdre de la population, mais à un rythme deux fois moins soutenu.
Plus d’arrivées que de départs
Si la population se stabilise, c’est en effet que le département enregistre désormais plus d’arrivées que de départs, ce qui ne s’était pas produit depuis trente ans : l’excédent migratoire annuel est estimé à près de 490 personnes depuis six ans. Soit un solde positif moyen de 0,32 % par an alors qu’il était négatif à hauteur de 0,20 % environ sur la décennie précédente. L’Auvergne améliore quant à elle son excédent migratoire, qui serait passé de 350 habitants par an entre 1990 et 1999 à 4 300 par an entre 1999 et 2006. Chiffres qui placeraient l’Auvergne au 11e rang des 22 régions françaises en terme d’attractivité démographique, le Cantal se situant seulement au 48e rang des 96 départements métropolitains. Mais avec un niveau d’attractivité désormais identique à celui du Puy-de-Dôme. Pour autant, la population cantalienne continue à diminuer légèrement à cause d’un solde naturel toujours très négatif.
Un faible taux de fécondité
Comme sur la période 1990-1999, le Cantal a perdu 520 habitants chaque année entre 1999 et 2005. “Le Cantal est le département auvergnat où la reprise des naissances constatée depuis dix ans est la plus faible”, commente l’Insee. Ce déficit s’explique pour partie par un faible taux de fécondité, chiffré à 1,71 enfants par femme, identique au taux régional, mais nettement inférieur au taux national (1,94 enfant par femme en 2005). L’Auvergne et le Limousin étant d’ailleurs les deux seules régions françaises où le nombre des naissances reste inférieur à celui des décès, en dépit d’une progression de la natalité. Ces chiffres sont le fruit de projections réalisées à partir des enquêtes annuelles de 2004, 2005 et 2006 qui ont permis de recenser dans le Cantal 145 communes de moins de 10 000 habitants. Comme toutes les métropoles régionales, à l’exception de Clermont-Ferrand, la commune d’Aurillac perd des habitants au profit de ses communes périphériques. Par contre, les communes rurales éloignées continuent de perdre de la population, mais à un rythme deux fois moins soutenu.