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Laurent Pagès et Gaëlle Milot : l'agriculture comme pilier dans un environnement accidenté

Installés sur la commune de Lanuéjols, ce couple d'éleveur a trouvé dans l'élevage bovin un point de stabilité pour faire face aux aléas de la vie et de l'environnement. Les terres de Chapieu sont venues en appui à ces efforts renouvelés et confortent leur installation.

Installés sur la commune de Lanuéjols, ce couple d'éleveur a trouvé dans l'élevage bovin un point de stabilité pour faire face aux aléas de la vie et de l'environnement. Les terres de Chapieu sont venues en appui à ces efforts renouvelés et confortent leur installation.
Installés sur la commune de Lanuéjols, ce couple d'éleveur a trouvé dans l'élevage bovin un point de stabilité pour faire face aux aléas de la vie et de l'environnement. Les terres de Chapieu sont venues en appui à ces efforts renouvelés et confortent leur installation.
© GS

Le long du Bramont, près de Lanuéjols, la vie peut sembler paisible et simple. Pourtant, la vie de Laurent Pagès et de Gaëlle Milot est loin d'avoir été un cours d'eau tranquille. Âgé de 44 ans, Laurent Pagès est natif d'Aumont-Aubrac. Bien que fils et frère d'agriculteur, il « n'était pas du tout parti pour ça ». Formé en mécanique, sa première vie professionnelle fit de lui un chaudronnier, à Saint-Chély-d'Apcher. Mais en 2009, il doit partir suite à un licenciement économique. Commence alors un cycle entre petits boulots et de courtes périodes de chômage. Une période « compliquée » de laquelle il tire néanmoins quelques apprentissages au fil de ses missions d'intérim : « On ne sait jamais tout faire mais ça donne au moins des notions sur plein de domaines ». Mais lui, ce qu'il veut c'est travailler, et durablement. Direction le CFPPA de Marvejols pour suivre une formation en agriculture.
Car à la même période, son beau-père était en train de quitter le métier d'éleveur bovin lait à Vareilles. Laurent est décidé à reprendre l'activité et s'est installé en 2013 à Vareilles pour relancer l'activité agricole sur une nouvelle production. Le cheptel de Montbéliardes a été progressivement remplacé par des vaches Aubrac, dont les broutards pourront désormais être vendus à l'export. « On aurait pu faire du veau sous la mère mais ça représentait beaucoup de main-d'oeuvre ». Et déjà avec une quarantaine de vaches et 185 hectares, « surtout des parcours », il y en a du boulot. Avec trois enfants aussi.
Sa femme, Gaëlle Milot travaillait dans le secteur sanitaire et social. « J'aidais déjà sur la ferme mais c'était très prenant avec un travail à mi-temps à côté » explique-t-elle. Elle a finalement choisi en 2019 de s'installer à son tour à plein temps sur l'exploitation. Ensemble, ils fondent le Gaec du Clot et trouvent enfin un semblant d'équilibre entre vie professionnelle et domestique.

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