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Sommet
L’Aubrac, tête d’affiche du Sommet de l’élevage

Aubrac La race Aubrac retrouve avec impatience et grand plaisir le Sommet de l’Élevage et les grands espaces du Zénith d'Auvergne pour son Concours National.

Nathalie Grégoire est vice-présidente du syndicat départemental aubrac. Elle vient de suivre une formation pour être juge de concours.
Nathalie Grégoire est vice-présidente du syndicat départemental aubrac. Elle vient de suivre une formation pour être juge de concours.
© SC

Avec 128 élevages représentés et près de 400 animaux inscrits, la forte mobilisation ne laisse aucun doute sur l'envie de se retrouver et de porter ensemble des messages forts pour l'élevage et le devenir de nos territoires. " L'efficacité économique du troupeau Aubrac sera mise au premier rang de nos différentes présentations avec un maximum d'animaux adultes ayant déjà fait leurs preuves et sélectionnés pour l'occasion " explique Yves Chassany, président de l’OS aubrac.
Véritable démonstration raciale qui permettra à tout un chacun d'apprécier le chemin parcouru, cette nouvelle édition sera l'occasion de mettre en valeur et d'expliquer en quoi le travail de sélection est important face aux nombreux défis qui attendent les éleveurs. Premier pilier de l'économie en zone rurale herbagère, l'élevage est en effet au cœur de nombreux enjeux : économiques, environnementaux mais aussi sociétaux.

Une sélection renforcée

Au cours de ces derniers mois, les objectifs de sélection de la race Aubrac ont été réaffirmés.
Tout d’abord, la maîtrise des poids naissance et des aptitudes au vêlage afin de limiter le taux de mortalité, l’astreinte et les coûts vétérinaires au moment du vêlage. Ce qui a aussi pour effet de maximiser la productivité numérique. Ces excellentes conditions de naissance permettent également un rapide retour en chaleur. " Le slogan " un veau par vache et par an " est plus que jamais d’actualité " souligne le président. Les bonnes conditions de naissance permettent aussi la pratique du croisement terminal, de façon à bénéficier de l’effet d’hétérosis et à maximiser la conformation et le poids des produits, issus des moins bonnes vaches du cheptel et destinés à la boucherie.
Le second objectif de sélection concerne l’aptitude à l’allaitement, pour maximiser la production autonome du cheptel et, de fait, limiter l’achat de concentré. Vient ensuite la sélection sur le potentiel de croissance, qui doit se faire principalement à l’herbe en race Aubrac.
L’attention est enfin portée sur la longévité fonctionnelle des vaches, qui présente deux avantages : une diminution des besoins en génisses de renouvellement et donc une diminution des frais d’élevage des génisses, et une augmentation du nombre d’animaux à la vente et donc une maximisation du revenu.
La race Aubrac est issue de ce plateau de l’Aubrac, avec des conditions climatiques très particulières dont la rudesse a forgé ses caractéristiques morphologiques spécifiques. Le programme de sélection actuel maintient la pression de sélection sur ces caractères qui permettent :
- La facilité d’élevage avec des animaux robustes, aux aplombs solides et aux bassins bien ouverts.
- La capacité d’adaptation combinée à une alimentation simple : l’hiver du foin, le reste de l’année de l’herbe, avec la recherche d’animaux aux gabarits modérés, avec une grande profondeur de poitrine pour maximiser l’ingestion, et des aplombs solides afin de faciliter les déplacements à la recherche d’eau et de nourriture.
Il en découle une bonne valorisation des fourrages grossiers de l’exploitation et des territoires notamment les surfaces inconvertibles où seule la culture de l’herbe est possible.

Rentabilité et durabilité

La croissance et l’élevage des vaches Aubrac à l’herbe, principale ressource locale, permet aux exploitations d’être moins soumises aux fluctuations du marché des matières premières, et donc d’atteindre l’autonomie alimentaire. Le programme de sélection de la race permet un élevage rentable et durable, moteur de l’économie locale. La maîtrise du gabarit permet aussi la production de carcasses finies de 380 à 430 kg, ce qui correspond actuellement à la principale demande de la filière.
Tout ceci se traduit par la présence actuelle de 245 000 vaches Aubrac (femelles de plus de trois ans) partout en France – la majorité des effectifs restant dans le berceau d’origine : l’Aveyron, le Cantal et la Lozère.

 

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