L´aubrac met l´accent sur l´international
Les évolutions de sélection et la commercialisation étaient au coeur des débats de l´assemblée générale du syndicat des éleveurs aubrac du Cantal.
IBR obligatoire
Plusieurs réunions de travail ont également jalonné l´année avec des rencontres au Conseil général du Cantal afin de modifier la convention pour la valorisation signée pour trois ans entre le syndicat et le Département. Il a été également question de la certification IBR avec le Groupement départemental sanitaire et le laboratoire d´analyse. La certification sera obligatoire en 2007. "L´Aveyron et la Lozère anticipent dès cette année", a précisé en assemblée générale, Jacques Renoux, directeur de l´Union Aubrac. Comme le contrôle de croissance, il s´agit d´un élément pris en considération au niveau de la commercialisation. Celui-ci est revenu lors de son intervention sur la situation générale de la race. Le cheptel augmente toujours mais surtout hors du berceau. L´Union compte 546 adhérents dont 127 dans le Cantal, désormais le département le moins représenté des trois du berceau de race alors qu´il était le premier il y a quelques années. En revanche, le cheptel du Cantal augmente en moyenne d´une vache par an et par exploitation depuis 1999 pour atteindre le chiffre de 59 par cheptel. "Il est important que les effectifs ne diminuent pas, notamment pour l´exportation vers l´Italie en offrant le plus large choix possible d´animaux", confiait Jacques Renoux. Le département compte 95 taureaux inscrits. Cependant, l´Union note la faiblesse du taux de croisement aubrac-charolais chez les Cantaliens : 18 % contre 25 % en moyenne et 27 % en Lozère.
Un GIE en projet
Sur le terrain, des réunions de secteurs seront proposées dans les prochains mois. C´est une volonté de l´Union de rester ainsi en contact avec la base. Sur le Cantal, trois réunions sont prévues à Anterrieux, Pierrefort et Aurillac. "Nous y aborderons des sujets ciblés comme les orientations à donner à la race, en lien avec la réflexion menée sur la station de sélection et les animaux à y privilégier, annonçait Michel Bos. Un autre sujet sera abordé : la constitution d´un Groupement d´intérêt économique (GIE) avec les éleveurs, les groupements et les négociants afin d´améliorer la commercialisation et le service après vente des animaux et de la génétique, en particulier à l´international. "Nous devons reprendre ce travail et rechercher de nouveaux clients", indiquait Jacques Renoux. Celui-ci faisait part des incidences de la loi d´orientation agricole et les changements qui interviendront dans les prochaines années sur le dispositif génétique français. La baisse des soutiens entraînera un resserrement de la sélection dans chaque race.