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L’Astaf continue sur une bonne dynamique

Mardi 25 mars, à Mende, a eu lieu l’assemblée générale de l’Astaf dans les locaux de la chambre d’agriculture. L’occasion de revenir sur une année 2024 chargée en travaux et de regarder les prochaines années.

Un jeune résineux
Un jeune résineux
© Marion Ghibaudo

En 2024, l’Astaf a réalisé des travaux pour un montant de 558 027 euros (HT), répartis sur 33 communes et qui ont concerné neuf exploitations individuelles et 28 Gaec. « C’est trois fois plus qu’en 2023 », s’est réjoui Éric Chevalier, président de l’Astaf. « Des appels à projets organisés en cette fin de programmation ont aussi permis d’ajouter des dossiers », a souligné le président de l’Astaf.
Sur cette même année, douze prestataires sont intervenus pour réaliser les travaux : huit entreprises de travaux et quatre fournisseurs de matériel de clôture et de matériaux pour l’abreuvement. Comme toujours, les travaux conduits par l’Astaf se divisent en deux grandes catégories : « les améliorations pastorales et les améliorations foncières ». Pour cette dernière catégorie, c’est surtout du défrichement qui a été pratiqué, sur près de 41 hectares, et de l’ouverture des milieux pour 323 hectares. Les améliorations pastorales, quant à elles, ont concerné notamment la pose de clôtures et la mise en place d’un point d’abreuvement sur un bien communal de Cubiérettes sur le mont Lozère.

Un abreuvement pensé collectivement

Ce projet porte sur deux parcelles communales d’une surface de 24,63 ha et de 23,03 ha pour la seconde, qui sont sous régime forestier (ONF). Elles ont aussi la particularité d’être situées dans la zone cœur du parc national des Cévennes.
Trois exploitations étaient intéressées par ces 27 hectares pour le pâturage de leurs animaux, mais seulement s’il y a la possibilité de réaliser des aménagements. Après concertation entre tous les acteurs parties prenantes du projet, un plan d’action a été établi.
Le programme de travaux a porté sur du broyage de végétaux, des clôtures et l’aménagement d’un point d’abreuvement. Des demandes d’autorisations ont été obtenues auprès de l’ONF, la DDT et le PNC pour ce faire.
Le projet initial portait sur un point d’eau alimenté par gravité avec un captage sur le cours d’eau au nord des parcelles. Mais des zones humides à préserver, notamment, auraient, de fait, complexifié le projet à tort et fait augmenté les coûts. L’Astaf a donc proposé un captage sur le cours d’eau au sud des parcelles par pompage solaire, la difficulté étant la longueur et le dénivelé (950 m, 60 m D+).
Après concertation, l’idée a été validée et le secteur devrait accueillir des animaux dès cet été, avec un point d’abreuvement tout juste aménagé pour du pâturage en sous-bois.
« Ces parcelles n’avaient jamais été exploitées par des agriculteurs auparavant », a souligné Philippe Boulet, chargé d’études et de travaux auprès de l’Astaf.
Pour 2025, l’Astaf a déjà de nombreux dossiers à travailler. Le changement majeur provient des financements puisque désormais, ces dossiers sont orientés vers des programmes Leader, qui sont gérés par les trois Groupes d’action locaux du département. « Le même type de travaux qu’avant est finançable », a tenu à rassurer l’Astaf.
 

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