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L'APLMC plus que jamais aux côtés des éleveurs

Bâtie au moment de la sortie des quotas laitiers, l'association des producteurs de lait du Massif central est toujours au rendez-vous de l'accompagnement des éleveurs alors que la prise en compte des coûts de production est désormais la règle.

Le coût des aliments achetés a augmenté de 2,7 points en un an.
Le coût des aliments achetés a augmenté de 2,7 points en un an.
© SC

L'assemblée générale de l'Association des producteurs de lait du Massif central (APLMC) s'est tenue à Aubière, dernièrement. Née lors de la vague de contractualisation dans la production laitière, elle regroupe une dizaine d'associations de producteurs (OP) sur le territoire de l'Auvergne et du Limousin. Présidée par David Chauve, éleveur dans le Puy-de-Dôme et secrétaire général de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes, cette association se veut un lieu d'échanges entre les présidents des différentes associations d'organisations de producteurs. L'assemblée générale a été l'occasion d'apporter des éléments de conjoncture laitière sur les premiers mois de l'année, et surtout de rappeler les éléments fondamentaux obtenus par le syndicalisme dans le cadre de la loi Egalim 2, à savoir la prise en compte des coûts de production des éleveurs.

Révision des contrats-cadre

« C'est non négociable et désormais inscrit dans le marbre de la loi », insiste David Chauve. Si les éleveurs étaient coutumiers de la contractualisation, ce qui change aujourd'hui est fondamental, « avec la loi Egalim 2, cette contractualisation est assortie du respect d'indicateurs de référence de coût de production et prix de revient publiés régulièrement par l'interprofession laitière (Cniel) ». Dans cette perspective, et conscients des bras de fer qui sont d'ores et déjà ouverts avec certaines entreprises, l'APLM compte « accompagner les OP dans les révisions de leurs contrats-cadres pour être en adéquation avec la loi Egalim 2. La prise en compte des coûts de production nécessite d'opérer une pondération au niveau de la formule de prix », analyse David Chauve. Avec l'augmentation des charges agricoles, la marge des producteurs laitiers a baissé en 2021 malgré l'augmentation du prix du lait. Les producteurs n'ont donc pas pu profiter d'une marge supplémentaire et la hausse du prix du lait a juste permis de couvrir la hausse des charges dans le meilleur des cas. D'où l'intérêt de se conformer aux nouvelles règles édictées par la loi, afin que ce même scénario ne se reproduise pas en 2022.

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