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L’apiculture s’offre une place de choix aux Toqués du cèpe

Le temps d’un week-end, du 6 au 8 octobre, les Toqués du cèpe se sont alliés à la fête de l’abeille pour présenter au grand public ces deux aspects du terroir lozérien. Entre marché aux champignons et dégustations de miels, l’association Apistoria tenait plusieurs conférences sur l’histoire de l’apiculture.

Jean Bouchet et Gaby Roussel, co-présidents d’Apistoria.
Jean Bouchet et Gaby Roussel, co-présidents d’Apistoria.
© Aurélie Pasquelin

Créée en 2001 par des passionnés d’histoire et d’apiculture, l’association Apistoria* se définit elle-même comme une « Société d’études et de recherches sur l’apiculture traditionnelle ». « Apistoria est une association internationale qui compte aujourd’hui plus d’une centaine d’adhérents présents en Europe et sur les rives de la Méditerrannée », explique Jean Bouchet, co-président de l’association. Chaque année, les membres de l’association se retrouvent pour échanger sur leurs découvertes et leurs travaux en cours. « C’est ce que l’on appelle notre session d’automne », continue l’ancien instituteur.

Des traces antiques de l’apiculture
Pour leur réunion ces passionnés d’histoire ont choisi de poser leurs valises à Mende et d’intégrer leurs conférences au programme des Toqués du cèpes et de la fête de l’abeille. De quoi insuffler leur passion au grand public. Ainsi vendredi 6 octobre, ils étaient 26 à venir assister à la conférence sur l’histoire de l’apiculture, donnée par Gaby Roussel, l’autre co-président de l’association. « Suivant la période et la région les ruches sont très différentes, explique cet ancien ingénieur. À Tel Rehov, en Israël, par exemple, des fouilles réalisées en 2007 ont permis d’identifier trois rangées de ruches. Construites entre le xe et le ixe siècle avant Jésus Christ, elles se présentent sous la forme de tubes en terre cuite placés à l’horizontale. Le devant présente un trou d’entrée pour les abeilles. À l’arrière, un couvercle permettait de récolter le miel que les abeilles placent naturellement au fond de la ruche. »

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1429, du 12 octobre 2017, en page 5.

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