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L'annonce surprise d'un revenu agricole en hausse

À la surprise de l'ensemble des professionnels de l'agriculture, la Commission des comptes de l'agriculture, le 15 décembre, a conclu à une hausse du revenu des agriculteurs pour 2015.

Pour la FNSEA, annoncer un revenu prévisionnel 2015 en hausse est une véritable provocation...
Pour la FNSEA, annoncer un revenu prévisionnel 2015 en hausse est une véritable provocation...
© DR

Les trois syndicats agricoles représentatifs ont contesté ces données, la FNSEA estimant même que de telles statistiques devraient être supprimées ! Selon Pierre Muller, président de la Commission des comptes de l'agriculture, si le niveau précis de ces données peut être contesté, « les tendances sont exactes ». En fait, cette évolution moyenne cache des écarts importants entre productions. Le revenu agricole par actif (exploitants et salariés) progresse en termes réels de 8,8 % cette année, selon les données de l'Insee. Par actif non salarié (exploitants), il progresse même de 16,2 % ! Autour de cette moyenne, les situations sont cependant très contrastées, entre les productions végétales et les productions animales, dont celles des laitiers et des éleveurs de porcs sont sans doute les plus pénalisées. Ce sont ces écarts qui expliquent, sans doute, la réaction très négative des trois syndicats agricoles représentatifs, de même que le doute porté par l'Apca (assemblée permanente des chambres d'agriculture). Alors qu'il aurait été intéressant d'en savoir davantage sur les revenus par orientation des exploitations, la commission a choisi de renoncer, à partir de cette année, à la présentation de chiffres vectoriels précis. Ce sont des tendances qui ont été exprimées : moins en bovins lait et en porcs, plus pour les grandes cultures et la viticulture, etc. « Avec la volatilité des prix, c'est devenu un exercice trop fragile », explique le président de la commission Pierre Muller. Personne ne conteste que les situations économiques sont extrêmement variées. Pour une part importante des productions, c'est le jeu du marché qui joue. Pour faire simple, disons qu'une petite récolte entraîne souvent une hausse des prix, et inversement.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 24 décembre 2015, numéro 1339.

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