A l'Ancette, des vautours sur un cadavre de veau
Comme chaque jour depuis que son troupeau de charolaises est sorti, Laurent Granier les laisse profiter de l'herbe verte des pâturages, « sur une parcelle à six kilomètres de chez moi, facilement accessible ». Dans ce pré, quelques vaches et leurs veaux justes nés se prélassent. « Le matin, tout allait bien », jure l'éleveur dépité. Entre sa visite du matin et le début d'après-midi du lundi 30 mai, l'un de ses veaux a été dévoré par les vautours. Pour l'éleveur, « le veau était en parfaite santé », donc il ne comprend pas pourquoi les charognards ont visé cette bête-là. Au-delà de la question du pourquoi, Laurent Granier s'interroge aussi sur le peu de soutien qu'il a reçu des instances officielles, qui d'après lui, ne se sont pas déplacées pour constater le décès de son veau mort.