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SALON INTERNATIONAL DE L'AGRICULTURE
L'Allier s'installe au Salon International de l'Agriculture

Le Salon International de l’Agriculture a ouvert ses portes le week-end dernier. Il durera jusqu’au 3 mars. Rencontre avec des éleveurs de notre département. 


 

Benoît Micaud est installé sur la commune d’Ygrande, en polyculture élevage avec six associés, son père, son oncle, son cousin et ses deux frères. Il élève 480 vaches Charolaises. Cette année, six d’entre elles ont été retenues pour participer au SIA, notamment au concours de la race Charolaise. « Mon père et mon grand-père ont été au Salon de l’agriculture pour la première fois en 1991. Participer à un tel événement nous permet d’obtenir une certaine notoriété par la suite. C’est un peu comme si l’on participait à Miss France, c’est le titre suprême ! Cette année, j’ai emmené six vaches Charolaises : Première, Picador, Pétale, Rock, Texan et Sephora. Je pense beaucoup à mes grands parents qui ont reçu le premier prix en 1992 avec Député », déclare Benoît Micaud. 

Sabrina Clame Andriot, installée sur la commune de Sauvagny, est venue présenter T Belle, une génisse de deux ans, et Régente, âgée de 4 ans, au concours de la race Charolaise. La jeune femme se rend au Salon de l’Agriculture tous les ans, depuis 1994. « Je suis heureuse d’avoir été choisie pour participer. La sélection est rude, deux éleveurs viennent voir nos bêtes à la ferme pour les regarder marcher, puis ils les choisissent. Il n’y a que quarante places. Nous sommes venus pour prendre part au concours de la race Charolaise. Deux juges vont examiner nos bêtes puis les classer. Nous avons remporté en 2020 un prix de championnat, nous espérons faire pareil cette année encore ». 

Rémi Laneyrie est propriétaire d’une jument percheronne nommée Luciole Du Villon. Il tient les rênes de l’élevage du Villon, à Montaiguet-en-Forez (près de Lapalisse) avec sa sœur Elise Laneyrie. Un élevage familial où nous pouvons retrouver des chevaux percherons de robes grise et noire, ainsi que des chevaux cob normand. Luciole du Villon est présente au SIA douze ans après sa mère. Elle fait partie de l’association des chevaux de trait bourbonnais. « On a passé toute une sélection pour en arriver là. Nous participons chaque année au Salon de l’Agriculture. C’est une fierté d’avoir été choisis. Le jury note le cheval en fonction de son allure, de sa démarche et de son âge. Il y a beaucoup de concurrence. Grâce à notre présence, nous pouvons nous faire connaître en tant qu’éleveur ».

Olivier Mazerolles est venu au Salon avec sa Comtoise, Lilas du Thé. C’est sa deuxième participation. Il était déjà présent en 2020. « Sa mère Harmonie avait fini 4ème en 2020, c’était déjà un très grand honneur. Il s’agit de la finalité de toute une saison de concours, dont un interégional. Nous sommes très satisfaits ». 

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