L’Adasea du Cantal certifiée Iso 9001
Pour le directeur de l’Adasea, la certification incite à optimiser la qualité des prestations.
Comme 45 de ses homologues départementales, l’Adasea du Cantal est désormais certifiée Iso 9001. Laurent Bouscarat, son directeur, explique les raisons de cette démarche et ce que les agriculteurs peuvent en attendre.
Une certification, pourquoi faire ?
L. B. : “L’Adasea accompagne les agriculteurs depuis près de 40 ans : ce sont plus de 5 000 jeunes épaulés dans leur démarche d’installation, et quasiment autant de sociétés agricoles créées ou modifiées. Des chiffres qui démontrent le savoir-faire de notre structure. Forts de cette expérience, nous avons cependant souhaité mettre à l’épreuve nos pratiques en engageant une démarche de certification. Car dans tout secteur économique, il ne suffit plus de bien travailler, il faut aussi le prouver et communiquer sur la qualité des prestations. C’est d’ailleurs ce principe qui prévaut dans les initiatives tels le Label rouge salers ou l’AOC cantal. L’Adasea doit donc respecter un cahier des charges : nous avons déjà été soumis, avec succès, à trois contrôles extérieurs pour vérifier la mise en application de nos pratiques. Nous sommes ainsi certifiés pour une durée de trois ans sur la conception et la mise en œuvre d’actions d’information et d’instruction de dispositifs d’aides publiques, de prestations de conseils, d’études, d’accompagnement et d’animation au service des agriculteurs et des acteurs des territoires ruraux.”
Concrètement, quels intérêts pour les agriculteurs ?
L. B. : “Tout d’abord, il faut savoir que le travail préparatoire à cette certification a été engagé il y a bientôt trois ans. Les Adasea ont souhaité revoir leurs procédures afin de garantir un service encore plus efficace. Il s’agit d’améliorer en continu nos interventions en particulier par une écoute de nos “clients” (principalement les agriculteurs).
La plupart des utilisateurs a ainsi pu exprimer, par le biais d’un questionnaire, leur degré de satisfaction. Les retours sont généralement bons, mais des réclamations justifiées peuvent permettre de repérer des dysfonctionnements et de les corriger. L’écoute client invite aussi à être attentif aux nouveaux besoins des utilisateurs pour savoir faire évoluer nos services dans un contexte de plus en plus changeant”.
C’est aussi un gage vis-à-vis des institutions ?
L. B. : “La certification est effectivement un moyen de sécuriser nos partenaires (la Ddaf par exemple) et d’accéder aux appels d’offre des collectivités locales. Ainsi, l’Adasea continuera à être l’interface entre agriculteurs et administration, assurant ainsi un accompagnement pour les projets d’installation, de transmission de la mise en œuvre de mesures environnementales pertinentes au regard de leurs pratiques. Cette adaptation permanente aux besoins des clients et un travail constant d’amélioration de la qualité de la réponse apportée sont des axes de travail forts. L’Adasea fera le maximum pour confirmer cette première étape très encourageante dans les évolutions des années à venir”.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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