Aller au contenu principal

Via lacta n'est toujours pas fixée sur son sort

le Tribunal de commerce du Puy en Velay a prolongé son délibéré au 22 juillet prochain. Un certain nombre de conditions suspensives sur lesquelles l’offre de reprise par le groupe Entremont repose n’ayant pas encore été levées ce 10 juillet, le tribunal de commerce n’a pris aucune décision.

Le 10 juillet dernier, l’affaire Via Lacta a suscité beaucoup de mouvements devant le tribunal de commerce.
Le 10 juillet dernier, l’affaire Via Lacta a suscité beaucoup de mouvements devant le tribunal de commerce.
© HLP

Vendredi 10 juillet, le tribunal de commerce du Puy-en-Velay a rendu son verdict en audience publique sur le devenir de l’usine Via Lacta placée en redressement judiciaire depuis le 6 mai dernier. Un certain nombre de conditions suspensives sur lesquelles l’offre de reprise par le groupe Entremont repose n’ayant pas encore été levées ce 10 juillet, le tribunal de commerce n’a pris aucune décision et a reporté son délibéré au 22 juillet à 14h30.
Le président du tribunal a énuméré les quelques conditions suspensives qui n’ont pas encore été levées mais dont les négociations sont encore en cours et dont l’évolution offrirait des perspectives positives selon une représentante d’Entremont présente lors de cette audience.

Plusieurs conditions suspensives encore non levées

N’ont pas encore été levés : le contrat du crédit-bail immobilier pour les locaux de St Germain-Laprade, le crédit-bail mobilier repris par Entremont, le contrat de location pour les locaux de Blavozy non repris par Entremont, le financement de l’extension de l’usine de St Germain et les besoins en fond de roulement  du repreneur (1 million d’e à court terme et 3,2 millions d’e pour l’investissement) ; dans le cadre de cette dernière condition, les banquiers réclamaient la garantie d’Oseo, organisme qui a donné son accord (pour une garantie à hauteur de 90%) le 9 juillet au soir ; «cette conditions, qui était la plus importante, devrait aussi être levée» a indiqué le président du tribunal.
Le tribunal a listé d’autres conditions suspensives toujours pas levée telles que le renouvellement du contrat d’approvisionnement Bongrain qui sera à l’ordre du jour d’une réunion le 17 juillet prochain ou encore l’accord commercial avec Casino qui devrait également être traité le 17 juillet.
Enfin, le groupe Entremont avait sollicité 1 million d’e de subventions publiques ; une demande qui sera honorée avec notamment un montant de 200 000 e en avance remboursable accordé par le Conseil Régional ; cette condition  devrait également être levée sans difficulté.

Colère et inquiétude des salariés

Les salariés, animés par un sentiment de colère sont ressortis très déçus de cette audience. Dès lors, ils devront attendre le 22 juillet pour être réellement fixés sur le devenir de leur entreprise. Une fois que le tribunal s’est exprimé, les salariés ont soulevé de nombreuses questions. Que vont devenir les salariés non repris par le groupe Entremont ? (Ndlr : dans son projet de reprise Entremont annonçait pouvoir reprendre 69 salariés sur 98). A cette interrogation, Laurent Barthez, directeur de l’URCVL, a répondu que l’URCVL était prête à débloquer une enveloppe d’un montant maximum de 150 000 e destinés à accompagner les départs volontaires ; cette annonce n’a pas enchanté les salariés qui jugeaient cette enveloppe bien trop faible. Les salariés ont également vivement regretté de ne pas être informés avec précision sur les postes qui seront supprimés.
Prochain grand rendez-vous, le 22 juillet, date à laquelle Via Lacta sera enfin fixée sur son sort.

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Censure des articles de la loi Entraves : "C'est un bras d'honneur fait aux agriculteurs"

Le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes dénonce les coups de canifs portés par les députés du Nouveau Front Populaire et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière