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L'achat en vrac entre dans les habitudes de consommation

Selon une étude du Réseau Vrac et de la société Nielsen, le vrac est entré dans les habitudes de 5,4 millions de foyers français. Il ne peut désormais plus être considéré comme un comportement d'achat de niche. Des acteurs, souvent engagés, s'impliquent dans son développement et sa commercialisation.

Selon une étude du Réseau Vrac et de la société Nielsen, le vrac est entré dans les habitudes de 5,4 millions de foyers français. Il ne peut désormais plus être considéré comme un comportement d'achat de niche. Des acteurs, souvent engagés, s'impliquent dans son développement et sa commercialisation.
Selon une étude du Réseau Vrac et de la société Nielsen, le vrac est entré dans les habitudes de 5,4 millions de foyers français. Il ne peut désormais plus être considéré comme un comportement d'achat de niche. Des acteurs, souvent engagés, s'impliquent dans son développement et sa commercialisation.
© Alison Pelotier

L'achat en vrac séduit de plus en plus les Français. La principale raison, selon Réseau Vrac, c'est la possibilité de mieux calibrer ses courses qui intéresse particulièrement. « Acheter la juste quantité permet de moins dépenser. Plus ou moins remplir ses flacons ou charger ses sacs en coton ou en papier, c'est le principe même du vrac. Cette démarche est donc intrinsèquement liée à l'aspect économique de l'acte d'achat. On achète juste ce qu'il nous faut ! » explique Célia Rennesson, directrice de l'association Réseau Vrac fédérant plus de 1 800 professionnels de la filière. Suivent des raisons écologiques et d'alimentation. Pour 22 % des consommateurs, faire ses courses en vrac permet de réduire considérablement ses déchets d'emballages jetables mais aussi d'acheter des produits plus sains et plus naturels (10 %).

Un marché en plein boom
Mais qui sont ces acheteurs de vrac et combien sont-ils ? Selon une étude du réseau Vrac et de la société Nielsen, 37 % des foyers français se déclarent acheteurs de vrac en 2020 ; 46 % achètent en vrac au moins une fois par mois, ce qui représente 5,4 millions de foyers français, soit un foyer sur cinq. « On a tendance à croire que l'acheteur de vrac est un consommateur bobo. Cette étude nous prouve le contraire. Il y a autant de cadres sup que d'ouvriers (14 %). Ce qui va faire la différence, c'est le distributeur qu'ils vont choisir pour faire leurs courses », est-il détaillé dans l'étude. Les lieux favoris des consommateurs pour acheter en vrac restent en majorité les grandes surfaces (61 %). Suivent les magasins bio spécialisés (52 %), les marchés de plein air (13 %) puis les magasins spécialistes du vrac (10 %). Pour les acheteurs réguliers de vrac (un achat minimum par mois), le réseau spécialisé devient le principal réseau de distribution (63 %). 53 % des acheteurs vrac ont plus de 50 ans, 40 % habitent en zones rurales ou villes de moins de 20 000 habitants, 38 % sont retraités et 31 % vivent seuls. Le marché du vrac continue de se développer avec une croissance de 8 % en 2020, mais cette belle performance est néanmoins nettement ralentie par rapport au bond de 41 % enregistré en 2019, à cause de l'inaccessibilité des rayons en vrac suite aux restrictions liées à la Covid-19. Ce qui n'empêche pas Réseau Vrac d'affirmer des prévisions ambitieuses pour ce marché, qui devraient atteindre 3,2 milliards d'euros en 2022. « La consommation du vrac est revenue au niveau d'avant crise, le parc de magasins et l'offre s'étendent », note Célia Rennesson.

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