La viande salers adopte la marque Parc
Après l´avèze et le miel, c´est au tour de la viande salers de bénéficier de la marque "Parc régional des volcans d´Auvergne". Une trentaine d´éleveurs du Cantal et du Puy-de-Dôme sont déjà inscrits dans la démarche.
Après l´avèze et le miel, c´est au tour de la viande salers de bénéficier de la marque "Parc régional des volcans d´Auvergne". Une trentaine d´éleveurs du Cantal et du Puy-de-Dôme sont déjà inscrits dans la démarche. C´est tout naturellement sur une exploitation située dans le domaine du Parc régional des volcans d´Auvergne qu´a eu lieu dernièrement la remise du premier panneau associant la viande salers à la marque Parc. A Menet, dans le Cantal, Pierre Galvaing et son épouse, éleveurs de 90 salers inscrites au herd-book, ont ainsi donné le pas à un marquage qui devrait fleurir rapidement sur la zone du Parc. Cette initiative, impulsée par la Coopérative des éleveurs salers du pays de Gentiane dans le Cantal, répond d´abord à une volonté de valorisation d´un produit. Pour eux, l´idée d´associer leur production à une identité territoriale comme le Parc des volcans d´Auvergne était une opportunité à saisir, comme l´explique Christophe Duval, président de la coopérative cantalienne : "La marque Parc est un atout supplémentaire pour promouvoir notre viande salers.
"Un besoin de produits authentiques"
Les consommateurs sont aujourd´hui très attachés à des critères tels que l´origine, l´authenticité ou encore le respect de l´environnement". Des caractéristiques que dégage par essence le Parc régional. "Les différents épisodes de mal-bouffe ont provoqué chez le public un réel besoin de retour à des produits authentiques", souligne Roger Gardes, président du Parc régional des volcans d´Auvergne. Pour lui, il était légitime que la viande salers accède à la marque Parc, non seulement en terme de valorisation mais aussi de promotion car, selon lui, "dans certaines régions, cette viande est encore trop méconnue".
Trente éleveurs engagés
Commercialisée en vente directe via la coopérative (100 gros bovins), installée à Riom-ès-Montagnes, la viande salers marquée Parc va bientôt s´étendre sur le département du Puy-de-Dôme. En effet, les éleveurs de ce département, intéressés eux aussi par la démarche, ont créé récemment la coopérative Acajou des Massifs à Egliseneuve d´Entraigues. Comme au sein de la structure cantalienne, la commercialisation se fera en circuit court. Une trentaine d´éleveurs du Puy-de-Dôme et du Cantal sont aujourd´hui réunis au sein de l´Association des éleveurs de salers du Parc des volcans. Ils ne comptent pas en rester là pour développer leur filière. Ainsi, depuis septembre, les éleveurs du pays de Gentiane ont investi dans un atelier de découpe à Riom-ès-Montagnes. Sachant que les animaux sont abattus à Neussargues. Dans le même esprit de valorisation de la production, un projet de création d´un atelier de transformation des avants de carcasse est à l´étude. "Nous comptons sur le soutien du Parc pour mener à bien cette initiative", explique Dominique Bafoil, président de la coopérative Acajou des Massifs.
"Un besoin de produits authentiques"
Les consommateurs sont aujourd´hui très attachés à des critères tels que l´origine, l´authenticité ou encore le respect de l´environnement". Des caractéristiques que dégage par essence le Parc régional. "Les différents épisodes de mal-bouffe ont provoqué chez le public un réel besoin de retour à des produits authentiques", souligne Roger Gardes, président du Parc régional des volcans d´Auvergne. Pour lui, il était légitime que la viande salers accède à la marque Parc, non seulement en terme de valorisation mais aussi de promotion car, selon lui, "dans certaines régions, cette viande est encore trop méconnue".
Trente éleveurs engagés
Commercialisée en vente directe via la coopérative (100 gros bovins), installée à Riom-ès-Montagnes, la viande salers marquée Parc va bientôt s´étendre sur le département du Puy-de-Dôme. En effet, les éleveurs de ce département, intéressés eux aussi par la démarche, ont créé récemment la coopérative Acajou des Massifs à Egliseneuve d´Entraigues. Comme au sein de la structure cantalienne, la commercialisation se fera en circuit court. Une trentaine d´éleveurs du Puy-de-Dôme et du Cantal sont aujourd´hui réunis au sein de l´Association des éleveurs de salers du Parc des volcans. Ils ne comptent pas en rester là pour développer leur filière. Ainsi, depuis septembre, les éleveurs du pays de Gentiane ont investi dans un atelier de découpe à Riom-ès-Montagnes. Sachant que les animaux sont abattus à Neussargues. Dans le même esprit de valorisation de la production, un projet de création d´un atelier de transformation des avants de carcasse est à l´étude. "Nous comptons sur le soutien du Parc pour mener à bien cette initiative", explique Dominique Bafoil, président de la coopérative Acajou des Massifs.