La viande de qualité à Pâques, une tradition bien vivace
La 34e foire concours de Langogne le samedi 12 mars, a tenu ses promesses. Pour admirer ou acheter des animaux de haute qualité, promeneurs et marchands étaient au rendez-vous.

La foire concours de Langogne ne cesse de prendre de l'ampleur. Simples visiteurs ou maquignons, elle attire chaque année, un public de plus en plus nombreux. Pour cette édition 2016, elle avait fait le plein d'animaux, soit 85 bêtes, fleuron de l'élevage local. Quant à la partie exposition, elle était étoffée cette année avec la présence de nouveaux stands et d'une exposition avicole fort appréciée. « Premier événement d'ampleur de la saison, la foire de Langogne relancée il y a quelques années est désormais en marche vers la notoriété estime Thierry Chaze, président du comité d'organisation. Les bêtes viennent du bassin de production autour de Langogne. Et nous avions cette année des acheteurs de Bretagne ! » Si l'événement se veut populaire, repas campagnard à midi, un bal disco en soirée, il s'agit avant tout d'un rendez-vous du monde agricole, et pas seulement pour le folklore !
Le concours fait les prix
« Nous avons amené six bêtes de trois, quatre et deux ans ainsi qu'une vache de huit ans détaille Grégoire du Gaec Leforestier à Langogne. Les bêtes sont engraissées durant les deux derniers hivers et tout particulièrement soignées les six derniers mois. Nous vendons une dizaine de génisses de boucherie par an. Les plus belles bêtes partent à la foire où elles sont davantage valorisées. » « On s'est battu pour que la foire redémarre, renchérit Serge Brajon, éleveur à Briges. Du coup, on joue le jeu. La tradition du boeuf de Pâques reste bien ancrée. Et les bêtes qui remportent un prix se vendent plus cher que les autres. Pour que les affaires marchent, il faut qu'il y ait un équilibre entre le nombre de bêtes présenté et le nombre d'acheteurs. Cela semble être le cas aujourd'hui. »
La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 17 mars 2016, numéro 1351