La spécificité de l’agriculture reconnue
La loi sur la transition énergétique reconnaît que l’agriculture a moins de marges de manœuvre.
La loi sur la transition énergétique (LTE) a été adoptée définitivement le 22 juillet. La loi reconnaît la moindre capacité de l’agriculture à réduire ses gaz à effet de serre (GES). On sait que le gouvernement a fixé un objectif de réduction des GES de 40 % entre 1990 et 2030 et la division par quatre des émissions d’ici 2050 pour tous les secteurs d’activité. En outre, il est prévu que la stratégie nationale bas carbone veille à cibler le plan d’action sur les mesures les plus efficaces en tenant compte du faible potentiel d’atténuation de certains secteurs, notamment les émissions de méthane produites par l’élevage. En ce qui concerne la contribution climat énergie, son assiette sera limitée au carbone fossile, ce qui permet d’exclure la biomasse. La loi prévoit d’atteindre une valeur de la tonne carbone de 56 euros en 2020 et de 100 euros en 2030 pour la composante carbone intégrée aux tarifs des taxes intérieures sur la consommation des produits énergétiques.Comme le souhaitait la FNSEA le rôle des matériaux biosourcés est reconnu. L’utilisation des biosourcés concourt significativement au stockage de carbone atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles. Dans les futurs programmes d’action portant sur la réduction des GES et des polluants atmosphériques qui devront être mis en place dans la grande distribution sur le volet transport, la LTE indique que cette obligation ne doit pas se traduire par des charges supplémentaires pour les fournisseurs de biens et de denrées.
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 3 septembre 2015.