Aller au contenu principal

Il était une fois la PAC (3)
La singularité des marchés agricoles appelle des mécanismes spécifiques

Livrés à eux-mêmes, certains marchés agricoles sont instables. Cela peut être préjudiciable à l'investissement, à l'amélioration de la productivité et donc aux consommateurs.

L’organisation de la politique agricole commune.
L’organisation de la politique agricole commune.
© D.R.

Les marchés agricoles sont dits « imparfaits » d'où la fréquente expression d'« exception agricole ». Cela s'explique d'une part en raison de la faible élasticité de la demande et d'autre part par le fait que la production est soumise aux aléas naturels et au rythme des saisons. On constate en effet que l'augmentation des prix ne fait pas beaucoup reculer la demande, et qu'une diminution des prix la fait peu augmenter. On parle de marchés à « faible élasticité de la demande ». La raison est simple : les aliments ne sont pas uniquement des bien marchands, ils satisfont aussi un besoin essentiel de l'homme. Si les prix montent, les consommateurs vont s'efforcer de rogner sur d'autres dépenses pour continuer à se nourrir. Si les prix baissent, il y a des limites à l'augmentation de consommation, car l'ingestion alimentaire n'augmente pas à l'infini.

Une instabilité intrinsèque

Par ailleurs, contrairement aux productions purement industrielles, l'agriculture doit compter avec le climat. Il a une influence sur la production au moins aussi forte que le prix. Et si les prix montent, les agriculteurs vont mettre du temps à augmenter leur production, d'abord parce que la terre, les rendements et l'élevage ne sont que partiellement extensibles, et ensuite parce que le cycle de production est long. En effet, les cultivateurs ne sèment et ne récoltent qu'une fois par an et les éleveurs doivent attendre 2 à 3 ans avant qu'une vache ne produise du lait.

[...]

La suite est à lire dans La Creuse agricole datée du vendredi 11 février.

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

vaches laitières dans un bâtiment d'élevage qui mangent du foin.
Pourquoi et comment mieux valoriser la matière grasse du lait ?

Face à une conjoncture laitière complètement chamboulée depuis dix ans, les laiteries sont désormais en quête de gras. Quelle…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière