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La sécheresse au cœur des débats

Mardi 17 octobre, la chambre d’agriculture de Lozère tenait sa traditionnelle session. L’occasion d’aborder les différents dossiers du moment.

Julien Tufféry, 1er vice-président et Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture de Lozère.
Julien Tufféry, 1er vice-président et Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture de Lozère.
© Aurélie Pasquelin

Conformément à la tradition, la chambre d’agriculture de Lozère tenait, mardi 17 octobre, sa session d’automne. Au cours d’une matinée bien chargée, les élus ont pu ensemble débattre des différents dossiers du moment, de la sécheresse à l’installation en passant par le loup, les aides à l’agriculture biologique ou encore la reconnaissance de la démarche en AOP de la « Châtaigne des Cévennes ».

Le changement climatique
Sur le premier sujet, la sécheresse, les élus de la chambre d’agriculture ont décidé de le traiter via l’angle du dérèglement climatique. « Depuis mi-août nous alimentons nos animaux, explique Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture. La sécheresse est bien là et la DDT va dans le même sens puisqu’elle a récemment annoncé que le département est en déficit hydraulique depuis plus d’un an. Le dossier calamité a été engagé sur le département pour cette année et les enquêtes sur le terrain débuteront la semaine prochaine.* » Afin de pallier ce problème, la motion votée par la chambre d’agriculture prévoit notamment « la mise en œuvre d’un plan pluriannuel de sécurisation et de gestion de la ressource en prévoyant la création de bassins collinaires, individuels, collectifs et/ou multi-usages ». Un travail sur l’eau donc, qui s’accompagnera de la mise en place d’un fonds national mutualisé climatique (FMC). « L’État est en train de se désengager du fond calamité, continue Christine Valentin. Il est normalement prévu que les agriculteurs fassent appel à des assureurs. En mettant en place le FMC, nous voulons créer un fond alimenté, entre autres, par les cotisations des agriculteurs. Il permet de réduire les frais de fonctionnement qui sont de 30 % dans un système assurantiel mais qui passent à 6 % dans le cas du FMC. »

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1430, du 19 octobre 2017, en page 4.

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