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Élevage
La Salers reste la 2ème vache du Puy-de-Dôme

Les effectifs de la race Salers se maintiennent dans le département.

Lors de l'assemblée générale du syndicat Salers, un temps a été consacré à la nouvelle PAC.
Lors de l'assemblée générale du syndicat Salers, un temps a été consacré à la nouvelle PAC.
© M. Comte

Malgré la baisse généralisée du troupeau allaitant dans le département, la Salers demeure la deuxième race bovine du Puy-de-Dôme. Le Syndicat des Éleveurs Salers, réuni le 24 mars dernier en assemblée générale, dénombre 18 181 animaux en 2022 (dont plus de 300 dédiés à la production laitière). C'est 400 vaches en moins par rapport à 2021 en raison notamment "de la diminution du nombre de vêlage et les départs à la retraite" explique Éric Dauphin, le président.
La rusticité et les facilités de naissance restent les qualités avancées par les éleveurs pour le choix de la Salers. La race est particulièrement présente dans les secteurs de l'Artense-Sancy et le Livradois. Sa productivité est légèrement supérieure aux autres races présentes, avec un peu plus de 92 veaux/100 vaches en production. "Le taux de mortalité à la naissance est très bas en Salers" témoigne Armand Papon, animateur du syndicat. Également technicien à Bovin Croissance, il note cependant "un taux de vaches improductives encore trop important, comme dans toutes les races (...) les éleveurs ont du mal à se défaire de ces dernières".

L'activité du syndicat

Le syndicat compte cette année 62 adhérents. Son activité pour cette nouvelle année s'oriente autour des concours départementaux (Ardes-sur-Couze le 27 août et le Sommet de l'élevage) ainsi que des journées de formations et des visites d'élevages. Éric Dauphin est revenu sur le concours interdépartemental qui s'est déroulé à Issoire en août 2021 : " ce fut un franc succès (...) les syndicats voisins souhaiteraient même pérenniser l'évènement dans les années à venir".
Le groupe d'éleveurs va également travailler au maintien voire à l'augmentation  du programme d'aide du Conseil Départemental. Ce dernier offre, entre autres aux éleveurs achetant un taureau améliorateur, une prime de 250€/taureau. " Un soutien similaire existe dans le Cantal mais concerne les Salers et les Aubracs et le montant est de 500€/taureau" souligne Armand Papon.

 

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