La salers prépare l´avenir
Refonte du livre généalogique, études sur la vache sans cornes, la simplification de la traite : la salers évolue.
Le?herd-book?et?l´Upra salers?ont?validé?un projet de refonte du livre généalogique de la race sur lequel ils travaillent depuis plus de 18 mois. Les instances raciales ont également décidé de lancer un programme de recherche sur le gêne de la salers sans corne, ainsi que sur l´engraissement des broutards. D´autres travaux de recherche porteront sur les qualités physico-chimiques du lait de salers, et la simplication de la traite, en relançant les études sur la traite sans le veau. C´est à la fois pour se mettre en conformité avec la réglementation européenne notamment, et mieux gérer la race que le herd-book et l´Upra ont entrepris de réformer le fonctionnement du livre généalogique, explique Bruno Faure, directeur du herd-book et de l´Upra salers. Actuellement, la race fonctionne avec un livre généalogique unique qui répertorie des femelles inscrites pour les unes à titre initial, les autres au titre d´origines.
Ouverture d´un livre annexe
Demain, il y aura d´un côté un livre principal et de l´autre un livre annexe. Schématiquement, le premier répertoriera les animaux ayant trois générations connues. Le second les femelles enregistrées dont on ne connaît pas la généalogie. "On pourra distinguer et classer les animaux pur sang et ceux en race pure qui correspondaient aux standards de la race mais présentent un gêne particulier" qui, jusque-là, n´avaient pas accès au livre généalogique", commente le directeur. Ce nouveau livre généalogique doit maintenant être soumis aux instances nationales chargées de le valider. Après quoi, il sera mis en oeuvre "aussi vite que possible, au plus tard au 1er janvier 2007". "Il faut attirer l´attention des éleveurs sur la nécessité de bien faire les déclarations de saillies et de naissances puisque c´est la généalogie qui déterminera si leurs animaux peuvent être inscrits en section principale ou annexe", insiste Bruno Faure, selon qui cette réorganisation permettra à la fois "d´améliorer la gestion du troupeau salers et l´information que l´on peut donner aux acheteurs".
Recherches sur la salers sans corne
Autre chantier sur lequel la race veut se pencher : la salers sans corne. Sacrilège ?! "Les associations de bien-être animal font pression au niveau européen pour interdire que l´on coupe les cornes aux animaux. Si ce n´est pas une préoccupation à court terme, on peut penser que, d´ici cinq à dix ans, elles obtiendront gain de cause", commente Bruno Faure. "On n´a donc pas le droit de s´en désintéresser, d´autant qu´il y a une demande de la part d´éleveurs", ajoute-t-il, en faisant remarquer que "toutes les races s´en préoccupent". D´ailleurs,?les?Allemands auraient engagé un programme de recherche sur la salers sans corne en important des doses de taureaux américains sans corne obtenus par croisement. "Il s´agit de se préparer aux marchés de demain, d´être capable d´y répondre. Sachant que l´amélioration génétique est un travail de très longue haleine, c´est maintenant qu´il faut s´en inquiéter", argumente le directeur. Concrètement, il s´agira d´utiliser les progrès de la génétique afin de tenter d´identifier des lignées porteuses du gêne sans corne (voire de l´importer s´il n´y a pas d´autre solution), puis de les sélectionner. Enfin, la race salers va engager plusieurs programmes de recherche-développement avec l´Inra tant sur les productions de viande que de lait.
Ouverture d´un livre annexe
Demain, il y aura d´un côté un livre principal et de l´autre un livre annexe. Schématiquement, le premier répertoriera les animaux ayant trois générations connues. Le second les femelles enregistrées dont on ne connaît pas la généalogie. "On pourra distinguer et classer les animaux pur sang et ceux en race pure qui correspondaient aux standards de la race mais présentent un gêne particulier" qui, jusque-là, n´avaient pas accès au livre généalogique", commente le directeur. Ce nouveau livre généalogique doit maintenant être soumis aux instances nationales chargées de le valider. Après quoi, il sera mis en oeuvre "aussi vite que possible, au plus tard au 1er janvier 2007". "Il faut attirer l´attention des éleveurs sur la nécessité de bien faire les déclarations de saillies et de naissances puisque c´est la généalogie qui déterminera si leurs animaux peuvent être inscrits en section principale ou annexe", insiste Bruno Faure, selon qui cette réorganisation permettra à la fois "d´améliorer la gestion du troupeau salers et l´information que l´on peut donner aux acheteurs".
Recherches sur la salers sans corne
Autre chantier sur lequel la race veut se pencher : la salers sans corne. Sacrilège ?! "Les associations de bien-être animal font pression au niveau européen pour interdire que l´on coupe les cornes aux animaux. Si ce n´est pas une préoccupation à court terme, on peut penser que, d´ici cinq à dix ans, elles obtiendront gain de cause", commente Bruno Faure. "On n´a donc pas le droit de s´en désintéresser, d´autant qu´il y a une demande de la part d´éleveurs", ajoute-t-il, en faisant remarquer que "toutes les races s´en préoccupent". D´ailleurs,?les?Allemands auraient engagé un programme de recherche sur la salers sans corne en important des doses de taureaux américains sans corne obtenus par croisement. "Il s´agit de se préparer aux marchés de demain, d´être capable d´y répondre. Sachant que l´amélioration génétique est un travail de très longue haleine, c´est maintenant qu´il faut s´en inquiéter", argumente le directeur. Concrètement, il s´agira d´utiliser les progrès de la génétique afin de tenter d´identifier des lignées porteuses du gêne sans corne (voire de l´importer s´il n´y a pas d´autre solution), puis de les sélectionner. Enfin, la race salers va engager plusieurs programmes de recherche-développement avec l´Inra tant sur les productions de viande que de lait.