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La Roquebrou : l'abattoir municipal va bénéficier du plan de Relance, un des nombreux projets de la commune

Le maire Pascal Malvezin a récemment accueilli le préfet et la sous-préfète à la Relance qui ont pu mesurer le dynamisme de la commune.

Le préfet, la sous-préfère à la Relance, le président de la communauté de communes, sont venus féliciter le maire et les jeunes exploitants de l'abattoir.
Le préfet, la sous-préfère à la Relance, le président de la communauté de communes, sont venus féliciter le maire et les jeunes exploitants de l'abattoir.
© Préfecture du Cantal

À La Roquebrou, temple international du boogie woogie, on a le rythme dans la peau. Un rythme "allegrissimo" qui caractérise aussi l'action de la nouvelle équipe municipale emmenée par Pascal Malvezin et qu'ont pu apprécier dernièrement le préfet Castel et la sous-préfète à la Relance lors de leur visite. En à peine un an, les  projets ont pris forme, d'autres sont en cours ou dans les starting-blocks.
Le premier concerne des travaux de modernisation et mise en conformité de l'abattoir municipal pour un total de 224 000 EUR HT tournés notamment vers l'amélioration du bien-être animal. Il a été permis par le plan France Relance qui interviendra à hauteur de
40 %. Le reste à charge sera supporté par le budget annexe de la commune dédié à cet outil.

Au pas de course
Déposé dès le 13 janvier, le dossier était validé par l'État en avril, le premier devis signé fin juillet pour l'achat d'un restrainer qui pourrait être installé dès novembre, a indiqué Pascal Malvezin à la satisfaction du préfet. Les autres tranches devraient s'enchaîner sur 2022 et début 2023. "Ce qui nous a conduits à lancer ce dossier, ce sont plusieurs voyants qui se sont mis au vert : en janvier 2021, on a resigné un contrat d'affermage sur dix ans avec l'exploitant, ce qui était pour nous un gage de visibilité", explique Pascal Malvezin.
Un contrat qui lie la collectivité à deux jeunes entrepreneurs, Jonathan et Laurie Brunhes, auxquels Alain, leur père, à la tête de la SARL Brunhes (et de la boucherie-charcuterie éponyme) a cédé son entreprise (lire ci-contre). Autre  argument, la nécessité d'investir pour l'avenir d'un abattoir qui constitue la colonne vertébrale économique de la commune et générateur d'une trentaine d'emplois.
Dès sa prise de poste, le nouveau maire a souhaité s'atteler à un autre chantier, urgent, celui de la maison de retraite, la deuxième plus grande du Cantal avec ses 108 lits et le plus gros employeur du canton. "L'Éhpad était dans un état lamentable avec des huisseries d'époque complètement obsolètes. Dans la salle à manger, il y avait un jour de 1,5 cm" relate l'édile, qui a réussi à boucler un dossier de financement avec 80 % de subsides publiques (50 % de l'État via la Dsil Relance, 28 % du Conseil régional), laissant à la commune un reste à charge de
10 000 EUR sur les 40 000 EUR HT du dossier. Et là encore, la collectivité a mis les bouchées doubles puisque lors de sa venue, le préfet a pu constater que cette rénovation énergétique était d'ores et déjà effective.

Un gîte d'étape dans le presbytère
C'est une autre rénovation qui pourrait débuter d'ici la fin de l'année, à deux pas de la mairie : celle du presbytère, inoccupé et insalubre. Ce bâtiment sur plusieurs étages sera transformé en gîte d'étape (de 16 couchages), un hébergement pour les pèlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle (GR 652) qui faisait jusqu'alors défaut. "La Roquebrou est une cité très touristique avec le chemin de Saint-Jacques, le sentier autour du lac de Saint-Étienne-Cantalès auquel on est désormais relié, le boogie woogie et le Swing out, une école de danse qui réunit chaque été durant une semaine plusieurs centaines de jeunes, mais aussi l'activité pêche avec une Cère très poissonneuse...", énumère Pascal Malvezin. Budget de l'opération, dont le permis de construire est attendu début septembre : 294 000 EUR HT, aidés à plus de 50 % par l'État, 20 % ayant par ailleurs été sollicités auprès de la Région Aura.


Une animation chaque mois
La suite ? L'équipe municipale fourmille d'idées, dont la réalisation reste cependant conditionnée au résultat des élections partielles du 12 septembre (lire par ailleurs). Ces projets concernent le patrimoine avec une première phase de sécurisation de la maison Buc-Douniès. Lauréate du Loto du patrimoine, cette bâtisse du XIIIe siècle acquise par la municipalité précédente nécessite d'être ceinturée et voir sa façade restaurée avant de potentiels travaux de rénovation intérieure. Dans la même veine, la réhabilitation de la grande tour du château est projetée (sur 2023/2024) pour agrandir l'espace dédié aux expositions, tandis que la réalisation d'un city stade est programmé pour 2024/2025. Des projets qui bénéficieront de l'appui en matière d'ingénierie du chef de projet recruté par la com com dans le cadre du programme Petites villes de demain dont La Roquebrou a été lauréate.
"Notre ambition est aussi de proposer une manifestation par mois, en débutant au printemps par la fête du cochon (Mangoune), Laroquapattes, mi-avril une course de vélo, puis le salon des collectionneurs, une exposition de vieilles voitures avec un marché de pièces détachées ; en juin, une fête de la pêche avant la fête patronale, le boogie-woogie, liste Pascal Malvezin. En septembre, quelque chose autour de la moto avec là aussi un marché de pièces détachées, puis la foire du livre." Sans oublier une manifestation consacrée à la danse.

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