La revalorisation des petites retraites effective depuis le 1er janvier
La revalorisation annoncée des petites retraites sera effective sur les pensions qui seront versées le 8 février. Plusieurs milliers de retraités seraient concernés dans le Cantal.
Albert Monier (ici avec son épouse), infatigable défenseur des retraites agricoles.
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L'Union du Cantal
Annoncée en octobre dernier par le président de la République au Sommet de l’élevage, la revalorisation des retraites agricoles les plus modestes trouvera sa traduction sur les pensions qui seront versées le 8 février prochain au titre du mois de janvier 2007. La mesure concerne les personnes ayant liquidé leur retraite avant le 1er janvier 2002 et n’ayant pu bénéficier des revalorisations pleines décidées entre 1994 et 2002 en raison de carrières incomplètes effectuées en agriculture. Dans le Cantal, les deux mesures adoptées dans le cadre de ce dispositif concerneraient pour l’une 1 900 retraités, et pour l’autre 3 500 environ selon les chiffres de la Mutualité sociale agricole.
Une revalorisation comprise entre 600 et 900 euros par an
Ainsi, à compter du 1er janvier 2007, la durée minimale d’activité non salariée agricole nécessaire pour bénéficier des revalorisations a été ramenée à 22 ans et demi contre 32 ans et demi actuellement : situation qui concernerait 1 900 retraités dans le Cantal. D’autre part, la décote actuelle de 15 % pour les deux premières années manquantes et de 10 % pour les années suivantes lorsque les personnes ne justifient pas de 37,5 ans d’assurance est ramenée à 5,5 % par année manquante (elle sera abaissée à 4 % par an à compter du 1er janvier 2008) ; cette deuxième mesure concerne l’ensemble des retraités dont la durée d’activité est comprise entre 22,5 et 37,5 ans, soit environ 3 500 personnes dans le département. Que vont concrètement donner ces revalorisations ? Selon le ministère de l’Agriculture, la retraite d’un chef d’exploitation pourrait ainsi être majorée de plus de 600 euros par an pour une durée de carrière de 32 ans et demi. La revalorisation pourrait atteindre 900 euros par an pour un conjoint collaborateur ou un aide familial qui aurait une durée de carrière de 27 ans et demi.
Une demande forte de la profession agricole
“C’était une demande forte de la profession agricole, en particulier de la section des anciens exploitants de la FNSEA, que nous avons relayée dans le budget 2007. A partir de propositions formulées par un groupe de députés à qui le ministre de l’Agriculture avait confié la mission d’analyser les mesures permettant d’améliorer les petites retraites agricoles”, commente le député cantalien Alain Marleix, rapporteur de la commission des finances à l’Assemblée nationale. “Ces mesures représentent un effort important puisque trois millions de retraités agricoles français vont en profiter, pour un coût de 162 millions d’euros en 2007 et de 205 millions d’euros par an à partir de 2008. Elles doivent permettre aux exploitants agricoles “laissés pour compte” des plans successifs de revalorisation agricoles, qui sont surtout des femmes, d’obtenir des droits identiques à ceux qui sont concernés par ces plans”. “C’est une avancée supplémentaire, qui vient compléter une série d’efforts réalisés ces dernières années en faveur des retraites agricoles”, souligne le député, en reconnaissant “qu’on est encore loin de la parité avec les autres professions”.
Une revalorisation comprise entre 600 et 900 euros par an
Ainsi, à compter du 1er janvier 2007, la durée minimale d’activité non salariée agricole nécessaire pour bénéficier des revalorisations a été ramenée à 22 ans et demi contre 32 ans et demi actuellement : situation qui concernerait 1 900 retraités dans le Cantal. D’autre part, la décote actuelle de 15 % pour les deux premières années manquantes et de 10 % pour les années suivantes lorsque les personnes ne justifient pas de 37,5 ans d’assurance est ramenée à 5,5 % par année manquante (elle sera abaissée à 4 % par an à compter du 1er janvier 2008) ; cette deuxième mesure concerne l’ensemble des retraités dont la durée d’activité est comprise entre 22,5 et 37,5 ans, soit environ 3 500 personnes dans le département. Que vont concrètement donner ces revalorisations ? Selon le ministère de l’Agriculture, la retraite d’un chef d’exploitation pourrait ainsi être majorée de plus de 600 euros par an pour une durée de carrière de 32 ans et demi. La revalorisation pourrait atteindre 900 euros par an pour un conjoint collaborateur ou un aide familial qui aurait une durée de carrière de 27 ans et demi.
Une demande forte de la profession agricole
“C’était une demande forte de la profession agricole, en particulier de la section des anciens exploitants de la FNSEA, que nous avons relayée dans le budget 2007. A partir de propositions formulées par un groupe de députés à qui le ministre de l’Agriculture avait confié la mission d’analyser les mesures permettant d’améliorer les petites retraites agricoles”, commente le député cantalien Alain Marleix, rapporteur de la commission des finances à l’Assemblée nationale. “Ces mesures représentent un effort important puisque trois millions de retraités agricoles français vont en profiter, pour un coût de 162 millions d’euros en 2007 et de 205 millions d’euros par an à partir de 2008. Elles doivent permettre aux exploitants agricoles “laissés pour compte” des plans successifs de revalorisation agricoles, qui sont surtout des femmes, d’obtenir des droits identiques à ceux qui sont concernés par ces plans”. “C’est une avancée supplémentaire, qui vient compléter une série d’efforts réalisés ces dernières années en faveur des retraites agricoles”, souligne le député, en reconnaissant “qu’on est encore loin de la parité avec les autres professions”.