La région sélectionne ses jeunes talents de la gastronomie française
Le lundi 17 novembre avait lieu la sélection régionale du Meilleur Apprenti Cuisinier de France à Chamalières. Les 15 candidats participants se sont affrontés dans les cuisines du lycée hôtelier Valéry-Giscard-d’Estaing, pour espérer décrocher la place en finale.
Le lundi 17 novembre avait lieu la sélection régionale du Meilleur Apprenti Cuisinier de France à Chamalières. Les 15 candidats participants se sont affrontés dans les cuisines du lycée hôtelier Valéry-Giscard-d’Estaing, pour espérer décrocher la place en finale.
Organisé depuis 1955 par l’Association des Maîtres Cuisiniers de France, le prestigieux concours du Meilleur Apprenti Cuisinier de France permet de mettre en lumière les futurs jeunes talents de la gastronomie. Pour la 71e édition, les candidats étaient attendus sur trois sélections : entrée, plat et dessert, à sortir en 4 heures. Ils étaient observés et évalués par des jurys nationaux et internationaux, dont des MOF (Meilleur Ouvrier de France), Bocuse d’Or et Trophée Montagné.
Transmission, valorisation et révélation
C’est autour de ces 3 valeurs que s’articule le concours. En plus de l’exigence et de la passion, les chefs présents attendent de la discipline de la part des candidats.
On observe tout : la propreté, l’organisation, le rangement et surtout le respect de la perte des aliments et du recyclage. » affirme le Maître Cuisinier de France, Gérald Guilly.
Mais n’est pas « Maître Cuisinier de France » qui veut… Et pour cela, les candidats doivent apprendre à se dépasser, et à affronter le regard d’un jury d’exception.
Entre préparation des sauces, cuisson, et dressage, rien ne doit être laissé au hasard : ce concours permet d’assurer l’avenir du métier, et les jurys le savent. Les critères de sélection sont précis, et les jurys ne laissent rien passer, comme l’atteste Géraldine Laubrières, Cheffe du restaurant l’Auberge de la Baraque, et jury du concours :
Un titre d’excellence signifie que le plat doit être parfait et digne des plus grandes tables françaises, autant dans l’esthétique que dans le goût, la maîtrise des cuissons et des assaisonnements. Il faut que ce soit le plat sublime. »
Afin de garantir des conditions optimales, l’Association des MOF met un point d’honneur à fournir des produits d’exceptions. Les aliments cuisinés par les candidats étaient ainsi labellisés AOC, AOP, IGP, ou encore Label Rouge.
À la clé
Lorsque l'épreuve s'achève, la pression retombe et laisse place au soulagement sur les visages des participants. L’épreuve jugée "délicate" a mis les candidats à rude épreuve :
c’était assez complexe, même les chefs jurys nous ont dit qu'il était difficile de finir dans les temps ».
Après 4 heures de compétition, c'est Tom Leclercq, étudiant au lycée polyvalent Ambroise Croizat à Moûtiers (73600), qui s'impose. L'alternant de la Maison Pic décroche ainsi sa place en finale.
Rendez-vous le lundi 12 janvier 2026 à Chamalières pour la grande finale, et pour connaître l’heureux gagnant qui aura l'opportunité d'effectuer un Stage au Palais de l’Élysée.
À lire aussi : Malgré les efforts, l'objectif de 50 % de produits durables et de qualité fixé par la loi Egalim n'est pas atteint