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La prévention des feux de forêt, une priorité en Lozère

Le 26 juillet, au col de Coperlac (Mas-Saint-Chély), les principaux partenaires de la lutte contre les incendies de forêt se sont réunis pour une conférence de presse détaillant les moyens de lutte en Lozère et les dispositifs de surveillance conjoints mis en place.

Le 26 juillet, au col de Coperlac (Mas-Saint-Chély), les principaux partenaires de la lutte contre les incendies de forêt se sont réunis pour une conférence de presse détaillant les moyens de lutte en Lozère et les dispositifs de surveillance conjoints mis en place.
Le 26 juillet, au col de Coperlac (Mas-Saint-Chély), les principaux partenaires de la lutte contre les incendies de forêt se sont réunis pour une conférence de presse détaillant les moyens de lutte en Lozère et les dispositifs de surveillance conjoints mis en place.
© Marion Ghibaudo

Les 63 hectares brûlés lors d’un incendie de forêt en 2022 sont toujours visibles au col de Coperlac, ornant d’une cicatrice noirâtre la forêt alentour. C’est là que les partenaires du pôle DFCI défense de la forêt contre les incendies (DDT, ONF, OFB, PNC, gendarmerie, Sdis 48) ont tenu une conférence de presse le 26 juillet pour évoquer les actions mises en place pour la lutte contre les feux de forêt dans le département.
Le sous-préfet de Florac, David Ursulet, a profité de cette conférence de presse pour rappeler les obligations légales des uns et des autres pour « éviter de mettre le feu où que ce soit. En été, il est absolument et parfaitement interdit d’allumer quoi que ce soit à moins de 200 mètres d’un quelconque boisement, où que ce soit », a-t-il insisté. En juillet, malgré le risque modéré d’incendie, à l’endroit le plus sensible de la Lozère en risque incendie, le hameau de Cassagnes a connu deux départs de feu : « le samedi, un feu de camp mal éteint aurait pu faire des dégâts. Fort heureusement, grâce aux patrouilles de l’ONF, l’incendie a été rapidement noyé. Le lendemain, il y a eu un autre feu, toujours à Cassagnes ».
Si jusqu’à début août, le risque incendie était modéré, depuis le début du mois, et la canicule qui s’installe, le risque est devenu plus élevé, et les moyens déployés sur le terrain ont pris tout leur sens. Depuis dimanche 20 août, de nombreuses patrouilles journalières et simultanées sillonnent le département, en fonction des secteurs les plus à risque. « Nous avons noté plusieurs départs de feu, qui ont pu être éteint rapidement », a souligné Pierre Demangeat, directeur de l’ONF en Lozère, notamment grâce aux patrouilles DFCI en pick-up jaune ou blanc, qui emportent avec eux des cuves d’eau de 600 litres pour pouvoir intervenir plus rapidement sur les départs de feu. Prouvant ainsi « l’efficacité du système » mis en place dans le département. Seul incendie d’importance à signaler sur ce début de semaine de sécheresse : sur les abords du lac de Naussac, 13 hectares ont brûlé, dont des chaumes, des pins et des sous-bois.

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