La population de cerfs progresse encore sur les monts du Cantal
Tous les cinq ans, la fédération de chasse du Cantal mène une vaste opération de comptage des cerfs sur tout le massif cantalien. L’augmentation de la population se poursuit.
Le comptage des cerfs se fait de manière très rigoureuse, chaque équipe étant chargée d’une zone qui lui est affectée.
©
L'Union du Cantal
Des vallons aux cimes, 26 000 hectares de terrains montagneux ont été observés les 7 et 8 octobre derniers par les chasseurs pour débusquer le cerf. La chasse était interdite dans le secteur pour laisser place au comptage en toute tranquillité et sécurité. Cette opération d’envergure (environ 500 personnes étaient mobilisées) permet d’évaluer les populations, leur progression géographique, et établir par la suite les plans de chasse. Le gros des troupes (74 % de chasseurs pour 9 % de non-chasseurs, ainsi que des représentants de l’ONF et du Parc des Volcans) était fourni par les sociétés locales des vingt communes concernées. La météo, relativement clémente, a contribué à la qualité des résultats. Le bilan fait état de 859 animaux identifiés, dont un sur huit est un faon de l’année. En 1995, 313 avaient été recensés et en 2000, 430, mais sur seulement 7 communes. Il faut donc pondérer la progression d’individus à environ + 25 % au cours des 5 dernières années.
Une progression de 25 % en cinq ans
Sur les monts du Cantal, le cerf est aujourd’hui présent sur l’ensemble du territoire étudié avec une densité variable. La population se concentre à Lavigerie et Laveissière. Sur la première commune, les effectifs sont stables depuis 10 ans avec 136 animaux recensés. En revanche, à Laveissière, c’est l’explosion : 294 cerfs comptabilisés cette année contre 42 en 1995 ! Des cerfs venus d’autres secteurs sont venus visiblement s’additionner à la population locale. Le Fau et Thiézac émergent comme de nouveaux noyaux de population importante. On estime à près de 3 000 le nombre de cerfs mâles et femelles présents dans le Cantal avec pour principales zones d’habitat les monts du Cantal, les vallées de la Truyère, l’Alagnon, l’Artense et la Pinatelle de Chalinargues. La pression de ce grand mammifère d’Europe pose désormais des problèmes pour la sylviculture et l’agriculture comme cela fut mis en évidence au printemps sur Allanche et Chaudes-Aigues. “Le cerf a toute sa place dans le Cantal comme élément de notre patrimoine et de sa biodiversité, rappelle cependant Jean-Pierre Picard, président de la fédération des chasseurs. Sa gestion repose sur un travail commun entre agriculteurs, forestiers et chasseurs”.
Une méthode d’observation fiable
Le comptage est un travail de longue haleine. Des réunions préparatoires ont lieu les mois précédents. “Nous nous appuyons sur les observations des chasseurs locaux et les comptages au brame chaque année pour déterminer la répartition des secteurs et avoir une première tendance”, explique Didier Lamberet, technicien à la fédération départementale des chasseurs. Les équipes se constituent autour de responsables de secteurs depuis différents points de la zone : Brezons, Albepierre, Laveissière, Thiézac, Saint-Julien-de-Jordanne, Lavigerie et Fontanges. Le périmètre est découpé en 180 parcelles de 100 à 200 hectares. Une fois la répartition faite, les groupes se dispersent sur leurs objectifs. L’écoute pour localiser les places de brame et l’observation visuelle des animaux, cerfs dominants, jeunes, biches, permettent de collecter des données complètes. Trois passages au moins seront nécessaires pour établir des résultats fiables.
Une progression de 25 % en cinq ans
Sur les monts du Cantal, le cerf est aujourd’hui présent sur l’ensemble du territoire étudié avec une densité variable. La population se concentre à Lavigerie et Laveissière. Sur la première commune, les effectifs sont stables depuis 10 ans avec 136 animaux recensés. En revanche, à Laveissière, c’est l’explosion : 294 cerfs comptabilisés cette année contre 42 en 1995 ! Des cerfs venus d’autres secteurs sont venus visiblement s’additionner à la population locale. Le Fau et Thiézac émergent comme de nouveaux noyaux de population importante. On estime à près de 3 000 le nombre de cerfs mâles et femelles présents dans le Cantal avec pour principales zones d’habitat les monts du Cantal, les vallées de la Truyère, l’Alagnon, l’Artense et la Pinatelle de Chalinargues. La pression de ce grand mammifère d’Europe pose désormais des problèmes pour la sylviculture et l’agriculture comme cela fut mis en évidence au printemps sur Allanche et Chaudes-Aigues. “Le cerf a toute sa place dans le Cantal comme élément de notre patrimoine et de sa biodiversité, rappelle cependant Jean-Pierre Picard, président de la fédération des chasseurs. Sa gestion repose sur un travail commun entre agriculteurs, forestiers et chasseurs”.
Une méthode d’observation fiable
Le comptage est un travail de longue haleine. Des réunions préparatoires ont lieu les mois précédents. “Nous nous appuyons sur les observations des chasseurs locaux et les comptages au brame chaque année pour déterminer la répartition des secteurs et avoir une première tendance”, explique Didier Lamberet, technicien à la fédération départementale des chasseurs. Les équipes se constituent autour de responsables de secteurs depuis différents points de la zone : Brezons, Albepierre, Laveissière, Thiézac, Saint-Julien-de-Jordanne, Lavigerie et Fontanges. Le périmètre est découpé en 180 parcelles de 100 à 200 hectares. Une fois la répartition faite, les groupes se dispersent sur leurs objectifs. L’écoute pour localiser les places de brame et l’observation visuelle des animaux, cerfs dominants, jeunes, biches, permettent de collecter des données complètes. Trois passages au moins seront nécessaires pour établir des résultats fiables.