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La Pamparina remonte sur scène

La 23e édition de La Pamparina à Thiers aura lieu les 8, 9 et 10 juillet prochain où plus de 30 000 festivaliers sont attendus pour assister à la quarantaine de concerts programmés.

Depuis 1998, La Pamparina fait rayonner la ville de Thiers. Après deux années d’interruption, le festival aux 40 concerts d’artistes nationaux et internationaux, s’apprête à lancer sa 23ème édition. Les 8, 9 et 10 juillet prochain, les rues et les scènes de la plus célèbre des villes coutelières vibreront sous les échos musicaux. En 24 ans, l’évènement s’est inscrit en Auvergne comme l’un des moments forts de l’été où les amateurs de musiques découvrent de nouveaux talents.

 

Des premières notes aux premiers accords

La Pamparina est devenue un festival de renom. Créé en 1998 sous l’impulsion du maire de Thiers de l’époque, Maurice Adevah-Pœuf, l’objectif de l’événement était avant tout d’attirer les visiteurs dans le centre historique de la ville et «l’exposer ainsi à tous les regards» raconte Éric Vece, programmateur de La Pamparina. À ces balbutiements, le festival proposait de découvrir des artistes autours d’une famille d’instruments. «Nous avons vite fait le tour de l’affaire.» Petit à petit, La Pamparina se développe pour ne plus accueillir seulement de nouveaux artistes mais aussi quelques têtes d’affiches telles que Hoshi, Amadou et Mariam... Chaque été, les vieilles rues de Thiers plongées autrefois dans le silence de l’oubli, se réveillent au son des voix et instruments. D’une dizaine d’artistes et d’une centaine de visiteurs locaux il y a 24 ans, La Pamparina compte désormais près d’une quarantaine de musiciens et autant de concerts. La vieille ville se transforme durant trois jours en l’écrin des déambulations de plus de 30 000 visiteurs. «Nous avons des festivaliers habitués comme des néophytes. Ce ne sont plus seulement des gens des alentours de Thiers mais de toute la grande région AuRA et des régions limitrophes.»

 

La Pamparina, reconnue et attendue

Avouons-le sans fausse modestie, le coeur de la ville de Thiers a de quoi époustoufler avec ses maisons à colombage, ses espaces étroits, ses pierres noires taillées et ses boutiques pleines de charme. L’histoire de cette cité de caractère vibre dans chaque pierre que la musique actuelle éveille. «Le pari d’amener les visiteurs dans ce lieu est gagné» explique Éric Vece. Les retombées économiques pour les commerçants sont «importantes» selon le programmateur. La ville de Thiers porte toujours à elle seule l’organisation et le financement de ce festival entièrement gratuit. «Nos partenaires financent seulement 10% de l’événement. C’est un premier pas...»

Pas moins de quatre scènes ont été montées pour cette 23ème édition. La place Saint-Genès accueillera les nouveaux talents Auvergne Rhône Alpes, les gagnants des tremplins et groupes invités. La place Antonin-Chastel propose une scène multicolore faite de différents courants musicaux, avec des plateaux artistiques différents chaque soir de la soul, blues, chanson française, disco, chanson pop nouveaux talents… La Rue Conchette accueille la scène ouverte du festival, pour découvrir de jeunes groupes musicaux. Enfin, le square de Verdun accueillera des ensembles de musiques du monde, des performances musicales rares : en jazz, chanson et musiques traditionnelles, dans un village de verdure dédié à la détente.

Un peu plus loin sur la,  place Mercière fera office d’espace lounge sur fond de dj’s electro le vendredi et samedi et dimanche.

Bien entendu, La Pamparina ne serait pas sans sa déambulation de rues, festive et rythmée par les musiques de la Nouvelle Orléans, du Brésil, des caraïbes pour pouvoir danser jusqu’au bout de la nuit…

 

Quelques grands noms de la musique actuelle

Cette édition compte dans sa programmation quelques grands noms de la scène musicale. Ainsi, le 8 juillet sur la scène de la place Antonin-Chastel, Kimberose fera entendre sa voix. Auteure compositrice interprète, Kim Kitson-Mills est une chanteuse sidérante. Sa voix convoque instantanément la mémoire des divas douloureuses du jazz et de la soul. Solaire et fragile à la fois, Kim est prête et armée pour partager cette évidence : la musique de l’âme a encore tant à dire et tellement d’extases à offrir.

Le lendemain, sur cette même place, Imagination Ft. Leee John, chanteur britannique de soul/jazz/funk des années 80 (plus de 30 millions d’albums vendus NDLR) fera vibrer Thiers.

On retrouvera également les locaux de l’étape comme The Doug sur la Place Saint-Genès. À tout juste 20 ans, l’introspection et le voyage intérieur sont autant d’inspirations qui nourrissent le jeune Clermontois. Ou encore Armoni, alias Marion Lhoutellier, qui jongle entre archet et machines pour créer ses morceaux épiques et émotifs, où l’harmonie entre l’acoustique et l’électronique est à son paroxysme.

 

Retrouvez le programme complet sur : www.ville-thiers.fr

Comment venir à La Pamparina

- Stationnement : il est recommandé de stationner son véhicule sur les parkings prévus à cet effet en bas de la ville et d’emprunter les navettes gratuites pour rejoindre le festival dans le centre historique.

- Bus : vendredi de 17h30 à 1h30 ; samedi de 13h30 à 1h30 ; dimanche de 13h30 à minuit

- Petit train : samedi de 11h à 21h et dimanche de 11h à 19h

 

La ville de Thiers, capitale mondiale de la coutellerie

Rien ne prédestinait le développement de la coutellerie à Thiers, si ce n’est la présence de la rivière Durolle… de sa forte dénivellation, les premières fabriques surent tirer profit pour faire tourner l’outillage nécessaire à la production de couteaux et autres instruments tranchants. Il existe des traces de cette activité dès le XIIIème siècle, mais la véritable cité coutelière apparaitra à la fin du XVIème siècle avec la jurande, statut organisant la profession.

D’autres bassins de production coutelière existent en France à cette époque, mais l’organisation du travail spécifique aux couteliers thiernois fera la différence. La présence à Thiers de marchands aux relations internationales favorisera l’exportation de couteaux jusqu’aux lieux les plus reculés. D’abord installés en contrebas de la vieille ville –aujourd’hui la  vallée des usines, les ateliers remontèrent le cours de la rivière jusqu’au gorges sauvages en amont de la cité, la  vallée des rouets. Ce n’est qu’avec l’apparition de l’électricité et la mécanisation de certaines tâches que le travail par rang disparaîtra au profit d’un mode de production plus classique.

Riche d’une industrie et d’un artisanat toujours vivants, la coutellerie thiernoise représente aujourd’hui près de 80% des instruments coupants produits en France et emploie  autour de 2000 personnes, constituant ainsi le plus gros bassin de production coutelière de l’union européenne.


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