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La Pac 2020 en ligne de mire

Les élus de la Copamac-Sidam réunis fin décembre à Saint-Flour ont peaufiné leurs propositions dans le cadre de la prochaine Pac, qui fait déjà l’objet de nombreux débats entre régions et entre filières.

Les professionnels du Massif central déjà en route pour la Pac post 2020.
Les professionnels du Massif central déjà en route pour la Pac post 2020.
© Pamac

Dévoilé lors du dernier Sommet de l’élevage, le projet du Massif central pour la Pac post 2020 continue d’être abondamment alimenté. Soumis au commissaire européen à l’agriculture Phil Hogan, à l’occasion de sa venue à Cournon-d’Auvergne, la feuille de route « Nourrir c’est produire » ambitionne de tracer les contours d’une politique agricole porteuse d’avenir pour l’agriculture du Massif central. Si le projet avance des pistes sur la structuration des soutiens, il est bâti sur deux fondamentaux essentiels et indissociables : le maintien voire le renforcement du budget de la Pac malgré le Brexit et la définition claire de ce qu’est un agriculteur. « Pour contrer l’ultralibéralisme actuel, l’Europe doit renouer avec l’esprit du traité de Rome », indique Patrick Bénézit, président de la Copamac. Dans cette perspective, le Massif central défend une gestion de marché efficace, exemptée des impératifs liés au droit de la concurrence au nom de la souveraineté alimentaire, des dispositifs de gestion de crise et un accompagnement autour de la valorisation des produits sur le marché européen et à l’export.
Le leurre du tout assurantiel
« Nous sentons bien ici et là poindre des positions en faveur du tout assurantiel. Force est de constater que ce courant de pensée se heurtera vite à une réalité implacable, celle du niveau de risque et du coût de l’ampleur des cotisations. Quel assureur aurait, par exemple, pris le risque d’assurer les agriculteurs en 2016 quand on connaît la multitude d’aléas rencontrés. Les outils assurantiels ne sont pas adaptés à nos zones et à nos filières », estime Patrick Bénézit. Bien décidée à rester maître de son destin, et à ne pas marchander son avenir, la profession agricole du Massif central souhaite aller vers des outils de régulation. Au chapitre des soutiens, plusieurs propositions sont déjà bien circonscrites.

La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 5 janvier 2017, numéro 1391.

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