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La Nouvelle-Zélande dénigre l’offre de la Commission européenne

À la suite du 8e cycle de négociations commerciales bilatérales entre l’UE et la Nouvelle-Zélande, le ministre néo-zélandais du Commerce et de la croissance des exportations a déclaré que « l’offre divulguée […] n’était pas réalisable ».

À la suite du 8e cycle de négociations commerciales bilatérales entre l’UE et la Nouvelle-Zélande, le ministre néo-zélandais du Commerce et de la croissance des exportations a déclaré que « l’offre divulguée […] n’était pas réalisable ».
À la suite du 8e cycle de négociations commerciales bilatérales entre l’UE et la Nouvelle-Zélande, le ministre néo-zélandais du Commerce et de la croissance des exportations a déclaré que « l’offre divulguée […] n’était pas réalisable ».
© Christian Lambiotte/CE

Au regard de l’évolution des négociations commerciales en cours entre l’UE et le Royaume-Uni, l’absence d’un accord au terme de la période de transition au 31 décembre 2020 est un scénario qui reste aujourd’hui très menaçant. Si une telle perspective n’est pas souhaitable, il est important d’en connaître les conséquences. Selon Harry Smit, analyste principal du secteur des intrants agricoles et de l’agriculture au sein de RaboResearch Food & Agribusiness, l’impact serait « énorme au niveau des prix à l’importation des biens agricoles ». Présent dans le cadre d’une visioconférence intitulée « UE-RU : Nos agriculteurs doivent commercer », organisée le 17 juin par les principaux syndicats agricoles du Royaume-Uni, d’Allemagne, du Danemark, des Pays-Bas, d’Irlande et de France, celui-ci explique que « le cas de figure d’un Hard Brexit pourrait entraîner pour le lait, la viande bovine et le sucre la détermination d’un droit fixé au-delà des 30 %. Pour le porc, la volaille, les fruits de mer, les œufs, les fruits et légumes, les céréales, le droit applicable serait compris entre 10 % et 30 %. Quant aux autres fruits et légumes, graines oléagineuses, boissons, produits tropicaux, engrais, le droit applicable serait situé au-dessus des 10 % ». Et il poursuit en précisant que « les conséquences d’un tel scénario sont nombreuses. Cela va des coûts supplémentaires aux retards dans l’approvisionnement des marchandises, aux risques de concurrence accrue sur le marché britannique, jusqu’aux risques de commerce direct vers le Royaume-Uni plutôt que via l’UE, concernant le soja, le jus d’orange, le café ou encore le cacao ». Un retour aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) serait ainsi très dommageable pour le secteur agricole des deux côtés de la Manche, avec des droits de douane élevés et des contrôles douaniers.

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