Aller au contenu principal

La nouvelle génération de Gençanaïres

Dans la famille Marbouh, on est gençanaïre d’oncle en neveu. Drissi a repris le flambeau il y a 15 ans et s’engage aujourd’hui pour la sauvegarde de cette plante emblématique du Cantal.

Dans la famille Marbouh, on est gençanaïre d’oncle en neveu. Drissi a repris le flambeau il y a 15 ans et s’engage aujourd’hui pour la sauvegarde de cette plante emblématique du Cantal.
Dans la famille Marbouh, on est gençanaïre d’oncle en neveu. Drissi a repris le flambeau il y a 15 ans et s’engage aujourd’hui pour la sauvegarde de cette plante emblématique du Cantal.
© Patricia Olivieri

Au milieu des vastes estives de la Coptasa entre Cantal et Puy-de-Dôme, on peine à distinguer au travers de la brume froide, les sacs bleus laissés la veille par Drissi Marbouh et son équipe. La pluie qui s’est invitée en fin de nuit a d’ailleurs retardé de près de deux heures le chantier du jour, suscitant l’impatience d’Ahmed Boutouil, qui, malgré ses 75 ans, ne raterait pour rien au monde cette récolte exigeante pour le corps mais revigorante pour l’esprit, à plus de 1 200 mètres d’altitude. À peine avalé le thé à la menthe brûlant sorti du thermos au pied du 4×4, le voilà déjà un peu plus haut dans la parcelle ponctuée de tâches vertes, son drôle d’outil planté dans le sol.
Depuis 30 ans, Ahmed Boutouil est gençanaïre. Débarqué de son Maroc natal en 1971, il a d’abord été bûcheron avant de suivre l’un de ses compatriotes sur les traces de cet or jaune des montagnes. Il a ensuite appris à Drissi Marbouh, son neveu, le maniement de la fourche du diable, cette fourche artisanale fabriquée par les gençanaïres eux-mêmes, composée d’un manche en métal auquel sont soudées deux longues dents droites, et munie d’une sorte de marchepied permettant au gençanaïre d’enfoncer profondément son outil pour déterrer les rhizomes et racines qui peuvent descendre jusqu’à un mètre dans le sol.

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

vaches laitières dans un bâtiment d'élevage qui mangent du foin.
Pourquoi et comment mieux valoriser la matière grasse du lait ?

Face à une conjoncture laitière complètement chamboulée depuis dix ans, les laiteries sont désormais en quête de gras. Quelle…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière