La MSA Limousin renouvelle ses administrateurs
Lors de son assemblée générale élective du 26 juin, la MSA Limousin a procédé aux élections de ses administrateurs qui, à leur tour, ont élu leur président et vice-président. Stéphanie Abid, la directrice a également fait le bilan de l’année écoulée.
Lors de son assemblée générale élective du 26 juin, la MSA Limousin a procédé aux élections de ses administrateurs qui, à leur tour, ont élu leur président et vice-président. Stéphanie Abid, la directrice a également fait le bilan de l’année écoulée.

De nouveaux administrateurs pour la MSA Limousin
À peine quelques semaines après les élections, la MSA a procédé le 26 juin à l’élection de ses administrateurs pour le mandat à venir. Fait notable, plus de la moitié d’entre eux seront de nouveaux élus. « En 2025, les élections aux chambres d’agriculture et les élections MSA se sont déroulées à quelques semaines d’intervalle, cela arrive une fois tous les 30 ans, a rappelé Patrick Bourrat, président sortant de la MSA, reconduit à la présidence pour le mandat qui commence. Le taux de participation (20.3 %) est correct si on le compare à celui d’autres élections professionnelles. Nous devons maintenant montrer notre présence et notre engagement sur le territoire ». Autre objectif majeur pour 2025, la négociation qui va s’engager entre la caisse centrale de MSA et l’État pour la future Convention d’Objectifs et de Moyens (COG).
« La MSA est capable de souplesse et de réactivité et nous sommes aux côtés des agriculteurs dans les moments difficiles, souligne Patrick Bourrat. Mais on ne peut honorer notre engagement sans moyens humains et financiers et nous devons faire entendre notre voix au niveau national ».
Une année 2024 marquée par l’instabilité
Mouvement agricole, instabilité politique, conditions climatiques, l'année 2024 aura été compliquée à tout point de vue. Dans ce contexte difficile, la MSA du Limousin a poursuivi ses actions, mettant en place notamment le TESA simplifié et l'aide d'urgence aux victimes de violences conjugales. En 2024, 1,5 m d'euros de cotisations a également été pris en charge par la MSA Limousin pour un total de 965 dossiers. Stéphanie Abid, directrice de la MSA Limousin, a par ailleurs souligné l'efficience de la caisse en termes de gestion, la caisse régionale ayant un coût de gestion de 3.13 % du total des charges, un chiffre quatre fois inférieur à ceux des entreprises du secteur des assurances. Concernant les chiffres de l’année, elle a tenu à rappeler qu'en raison de la démographie, le régime agricole ne peut s'autofinancer. Ainsi en 2024, 122,70 M€ de cotisations ont été prélevés pour un total de 531,20 M€ de prestations versées. « 1/3 du budget vient des cotisations, 1/3 des impôts et 1/3 du régime général, détaille-t-elle. La solidarité nationale vient donc équilibrer la balance et pour 1 € reçu par la MSA elle reverse 4,33 € ». Par ailleurs, si les ressortissants Limousin, 102 502 au total, représentent 14 % de l’ex-limousin, leur nombre est toutefois en recul. Parmi eux, on dénombre 11 269 exploitants et 56 382 retraités. Sans surprise, c’est donc le poste Retraites qui constitue la principale dépense de la caisse régionale. L’an passé, 328,40 M€ ont été versés au titre des retraites, un poste en hausse de 4 %. À titre de comparaison, le poste santé (frais médicaux, hospitalisation, …) n’a versé « que » 150,60 M€.
La MSA renforce son offre de services
À côté de ses missions régaliennes, la MSA Limousin s’attache également à renforcer son offre de services : accompagnement sur mesure, échéanciers de paiement… En 2024, elle a mené de nombreuses actions de prévention (Instants santé, bilan de santé gratuit) et des actions concernant la santé au travail. Un peu plus de 5 M€ ont été versés au titre de l’action sanitaire et sociale (aide au répit, grandir en milieu rural, aide à domicile…). Au total, 144 actions de sensibilisation et d’information auprès de plus de 6 000 personnes ont été menées sur le territoire avec la participation active des délégués cantonaux. Parmi elles, de nouvelles actions, répondant aux enjeux de société actuels étaient proposées. Pour le président, le mandat à venir sera l’occasion de renforcer la place de l’élu au sein de la vie mutualiste via les comités de territoire qui seront installés dès septembre.