Aller au contenu principal

La lutte contre l’artificialisation, un chantier qui se précise

Par plusieurs amendements adoptés par la commission spéciale la semaine du 15 mars, les députés ont rendu la lutte contre l’artificialisation plus opérationnelle, avec le soutien de la ministre Emmanuelle Wargon.

Par plusieurs amendements adoptés par la commission spéciale la semaine du 15 mars, les députés ont rendu la lutte contre l’artificialisation plus opérationnelle, avec le soutien de la ministre Emmanuelle Wargon.
Par plusieurs amendements adoptés par la commission spéciale la semaine du 15 mars, les députés ont rendu la lutte contre l’artificialisation plus opérationnelle, avec le soutien de la ministre Emmanuelle Wargon.
© Marie-Annick Carré/Illustration

« Je suis parti très critique sur ce volet, mais j’admets aujourd’hui que nous ne sommes pas sur des dispositifs insignifiants », confie Dominique Potier (PS, Meurthe-Et-Moselle), député de l’opposition reconnu pour son expertise sur les questions foncières. Tout au long de la semaine du 15 mars, plusieurs amendements adoptés par la commission spéciale ont permis de préciser le dispositif de lutte contre l’artificialisation prévu dans la loi climat, en détaillant le calendrier et la méthode.
L’objectif national demeure le même : diviser par deux le rythme d’artificialisation en dix ans par rapport aux terres consommées durant les dix années passées pour atteindre, à l’horizon 2050, le zéro artificialisation nette. Dans sa nouvelle version, le texte permet cependant de répondre aux inquiétudes de certains élus locaux, notamment en milieu rural, qui redoutaient de voir l’objectif s’appliquer de manière uniforme sur les territoires. « Il faut prendre en compte les efforts déjà faits », a souligné la ministre déléguée au logement Emmanuelle Wargon.

Différenciation territoriale
L’objectif devra donc être appliqué à l’échelle régionale, mais il pourra, grâce aux députés, être traduit de manière différenciée au niveau local, au sein des conférences territoriales pour l’action publique (CTAP). La présence dans ces instances des présidents des syndicats mixtes pilotant les schémas de cohérence territoriale (Scot) permettra, espèrent les députés, « d’engager les régions dans une démarche de concertation locale fléchée pour assurer une territorialisation équilibrée ». Les Scot, ou à défaut les PLUI et cartes communales, devront donc eux aussi intégrer des objectifs chiffrés, mais ils pourront être modulés selon les résultats de la concertation régionale. Un principe de différenciation qui pourrait être décliné à l’intérieur même des Scot, « sous réserve de trouver une rédaction satisfaisante », comme l’a indiqué la ministre aux députés.

Les plus lus

Pour les producteurs de lait, l'interprofession doit être une instance de dialogue  sur tous les sujets.
« Les industriels veulent-ils encore faire tourner leur usine avec du lait français ? »

Après la démission du président du Cniel, et alors que les producteurs de la zone Alpes Massif central alertaient depuis…

Deux hommes et une femme devant le panneau de l'hostellerie
La famille Rouchet redonne vie à Curebourse

Bien implantés à Aurillac, Mickaël et Audrey Rouchet ont racheté l’hostellerie Saint-Clément, avec l’ambition d’y accueillir…

Une attaque de loup sur brebis et agneau, le 24 octobre dernier à la Tour d’Auvergne, a été confirmée par l’OFB
Une première attaque de loup dans le Puy-de-Dôme

En octobre, 4 nouveaux signalements de constats de prédation avec suspicion de loup ont fait l'objet d'expertise par le…

Les coupures de journaux de 1983
20 octobre 1983 : quand la tondue de Saint-Flour sortait de l'ombre

Le film, “La recluse de Saint-Flour, contre-enquête” revient sur l’affaire Esther Albouy. 
Il déroule l’existence de “…

L'alimentation animale, la clé de performance productive des animaux

Une alimentation adaptée et une gestion optimisée des fourrages participent à garantir les performances du troupeau laitier et…

En présence d’Emmanuel Ferrand, conseiller régional, délégué au fonds Feader, Ludivine et Pierre Lot ont présenté leur exploitation agricole.
Garantir des prêts à l'installation en agriculture, c'est possible en Auvergne-Rhône-Alpes

Ludivine Lot s'est installée aux côtés de son conjoint, Pierre au Breuil dans l'Allier grâce notamment au fonds de garantie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière