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La Lozère à l’Exposition universelle

Grâce à un partenariat avec l’association des métiers d’art en Cévennes, le Département a la possibilité de pouvoir battre pavillon à l’Exposition universelle de Milan. Une conférence de presse sur le sujet a eu la semaine dernière à Mende.

De gauche à droite : Michèle Manoa, conseillère départementale ; Sophie Pantel, présidente du conseil départemental ; Josiane Dulac, présidente de l’Amac et Patricia Brémond, conseillère départementale. Elles se rendront à Milan avec les artistes de l’Amac.
De gauche à droite : Michèle Manoa, conseillère départementale ; Sophie Pantel, présidente du conseil départemental ; Josiane Dulac, présidente de l’Amac et Patricia Brémond, conseillère départementale. Elles se rendront à Milan avec les artistes de l’Amac.
© Sandra Hartmann

Pour Sophie Pantel, la présidente du Département, « il est essentiel de pouvoir faire la promotion du territoire en dehors de nos frontières ». Lorsque l’opportunité pour la Lozère d’être présente à Milan s’est formalisée. Pas question de la laisser s’échapper, d’autant plus lorsque l’on connaît les tarifs des emplacements, même le plus petit, à l’exposition : 50 000 euros pour quinze jours. Pour le Département, le budget de l’opération s’élève à 9 000 euros : du lundi 14 au vendredi 25, la Lozère est à l’Exposition universelle. Un bon coup réalisé grâce au partenariat existant entre l’association des métiers d’art en Cévennes (Amac) et le conseil départemental. Pour la première, présidée par Josiane Dulac, l’opportunité d’aller à Milan est possible grâce au jumelage avec Artinfiera. « C’est Artinfiera qui a proposé de partager son stand avec la Lozère, indique-t-elle. Du 18 au 20 septembre, l’Amac sera aussi aux côtés de l’association nationale des métiers d’art en Italie au festival de San Sebastiano de Curone. » À San Sebastiano de Curone, les artistes pourront vendre. Pas à Milan, il s’agit donc de trouver un juste milieu pour que tout le monde s’y retrouve. « Nous avons un catalogue d’une quinzaine d’artistes, des objets ont été amenés à Milan et je vous assure qu’il s’agit d’un processus extrêment compliqué entre les problèmes de transport et d’assurance. » Jusq’au 25 septembre, « une permanence sera assurée pour expliquer qui fait quoi. » « Et nous espérons bien que les gens s’arrêteront », reprend Sophie Pantel.

La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 17 septembre 2015.

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