Aller au contenu principal

La gestion des strongles gastro-intestinaux

Au printemps, une importante infestation par les strongles gastro-intestinaux peut être à l’origine de perte d’état corporel et de diarrhées.

Les ovins et les caprins restent plus sensibles que les bovins aux infestations massives de strongles gastro-intestinaux.
Les ovins et les caprins restent plus sensibles que les bovins aux infestations massives de strongles gastro-intestinaux.
© torange.biz

Pour lutter efficacement contre les strongles gastro-intestinaux, il est important de raisonner le traitement afin d’obtenir des animaux naturellement plus résistants et éviter des pertes économiques. Il faut donc identifier les périodes pendant lesquelles il est nécessaire de traiter et les individus qui doivent recevoir le traitement. Développer l’immunité des animaux reste l’objectif pour limiter les traitements à l’âge adulte : celle-ci permettra aux animaux d’être plus résistants aux infestations. L’utilisation non raisonnée de traitements anthelminthiques a pour conséquence de tuer les parasites avant même qu’une bonne immunité ait pu se mettre en place chez l’animal infesté. Si l’utilisation excessive d’antiparasitaires peut supprimer ou retarder cette immunité, une infestation massive de strongles gastro-intestinaux induit des retards de croissance, des contre-performances de reproduction voire des mortalités. Il faut trouver un équilibre entre l’importance de l’infestation des animaux et l’installation d’une immunité efficace. L’âge des animaux, leur état général, les parcelles pâturées et le temps de pâturage conditionnent la gestion des traitements. L’utilisation de parcelles dites saines, c’est-à-dire fauchées au cycle précédent ou bien récemment semées, est préférable pour les animaux qui présentent peu d’immunité. Les ovins et les caprins restent plus sensibles que les bovins aux infestations massives de strongles gastro-intestinaux. Les agneaux conduits à l’herbe au cours de l’allaitement nécessitent un traitement un mois et demi après la mise à l’herbe puis un ou deux mois plus tard selon la matière active utilisée (produit rémanent ou non).

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 9 juin 2016, numéro 1363.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière