La fusion du Lial et du Cilal donne naissance à Analysa
Le Lial d’Aurillac et le Cilal de Theix (Puy-de-Dôme) ont voté leur fusion le 16 juin. Objectif : reconquérir des parts de marché en conservant les effectifs salariés.
Serge Moly, président du Lial et Jean-Yves Perron, président du Cilal, ont signé vendredi les statuts d’Analysa.
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L'Union du Cantal
Réunies le 16 juin, les assemblées générales du Laboratoire
interprofessionnel d’analyses laitières (Lial) d’Aurillac et du Centre
interprofessionnel laitier Auvergne-Limousin (Cilal) de Theix ont voté
le rapprochement par fusion des deux laboratoires. Le projet de
rapprochement s’est donc transformé en projet de fusion dans un
contexte qui n’a pas changé : baisse du nombre de producteurs de lait,
concurrence et nécessité de se diversifier. “Notre objectif est d’être
capable de résister et de nous développer en mettant en œuvre des
moyens lourds, avec pragmatisme”, explique Serge Moly, président du
Lial. Sur la forme, le projet de mise en commun de certaines activités
a finalement évolué vers une fusion pure et simple des deux structures.
La nouvelle association née de la fusion reste interprofessionnelle,
avec trois collèges représentant les coopérateurs, les industriels et
les producteurs.
Onze départements couverts
“Notre évolution relève d’un contexte économique et non d’un changement de philosophie de nos métiers, précise M. Moly. La création d’une société présentait plus d’inconvénients que d’avantages, notamment au niveau des règles de concurrence”. Baptisée Analysa, la nouvelle association sera une réalité le 30 novembre prochain lors du vote en assemblées générales extraordinaires de la dissolution des deux entités actuelles. D’ici là, elle aura intégré petit à petit toute “l’universalité” du Lial et du Cilal (actif, passif, marché, clients…). L’assemblée générale de juin 2008 scellera alors son sort définitif. Son activité couvrira 11 départements du Massif central (cinq pour la zone du Lial et six pour celle du Cilal). Il n’y aura plus qu’un seul laboratoire, avec deux sites : Aurillac sera spécialisé dans les analyses utilisées pour le paiement du lait aux producteurs ; Theix aura en charge l’analyse des productions alimentaires et de diversification.
Pas de licenciement, mais des transferts
Cette spécialisation devrait entraîner le transfert de quatre à cinq salariés du Cantal vers le Puy-de-Dôme, sur les 110 personnes employées par les deux laboratoires. “Nous avons besoin de personnel sur l’activité de diversification, souligne Serge Moly. Nous allons requalifier les postes dans un processus de formation important. L’objectif est bien de conserver les emplois”. Les nouveaux statuts laissent la porte ouverte à l’arrivée de nouveaux partenaires à l’exemple du laboratoire Alizé de Rhône-Alpes déjà associé à la mise en place d’une plate-forme informatique commune. Ce vote est le résultat d’une année de travail avec la rédaction des statuts, l’élaboration d’un nouvel organigramme, l’organisation des deux sites, la définition d’une politique commerciale et d’un programme commun d’investisse-ment, l’optimisation des collectes d’informations ou encore l’harmonisation des qualifications des personnels.
Onze départements couverts
“Notre évolution relève d’un contexte économique et non d’un changement de philosophie de nos métiers, précise M. Moly. La création d’une société présentait plus d’inconvénients que d’avantages, notamment au niveau des règles de concurrence”. Baptisée Analysa, la nouvelle association sera une réalité le 30 novembre prochain lors du vote en assemblées générales extraordinaires de la dissolution des deux entités actuelles. D’ici là, elle aura intégré petit à petit toute “l’universalité” du Lial et du Cilal (actif, passif, marché, clients…). L’assemblée générale de juin 2008 scellera alors son sort définitif. Son activité couvrira 11 départements du Massif central (cinq pour la zone du Lial et six pour celle du Cilal). Il n’y aura plus qu’un seul laboratoire, avec deux sites : Aurillac sera spécialisé dans les analyses utilisées pour le paiement du lait aux producteurs ; Theix aura en charge l’analyse des productions alimentaires et de diversification.
Pas de licenciement, mais des transferts
Cette spécialisation devrait entraîner le transfert de quatre à cinq salariés du Cantal vers le Puy-de-Dôme, sur les 110 personnes employées par les deux laboratoires. “Nous avons besoin de personnel sur l’activité de diversification, souligne Serge Moly. Nous allons requalifier les postes dans un processus de formation important. L’objectif est bien de conserver les emplois”. Les nouveaux statuts laissent la porte ouverte à l’arrivée de nouveaux partenaires à l’exemple du laboratoire Alizé de Rhône-Alpes déjà associé à la mise en place d’une plate-forme informatique commune. Ce vote est le résultat d’une année de travail avec la rédaction des statuts, l’élaboration d’un nouvel organigramme, l’organisation des deux sites, la définition d’une politique commerciale et d’un programme commun d’investisse-ment, l’optimisation des collectes d’informations ou encore l’harmonisation des qualifications des personnels.