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La France fait de la résistance

Les États-unis, appuyés par l’Allemagne, plaident au plus haut niveau pour une conclusion des pourparlers sur le libre-échange entre l’Union européenne (UE) et les États-unis d’ici la fin de l’année. Cette échéance ne pourra certainement pas être tenue, estime la France, qui redoute les conséquences d’un tel accord pour l’agriculture.

Pour Stéphane Le Foll, « pas question de brader notre agriculture », que ce soit sur le bio, la viande ou les IGP.
Pour Stéphane Le Foll, « pas question de brader notre agriculture », que ce soit sur le bio, la viande ou les IGP.
© Guillaume Perrin

Alors que s’ouvrait le 25 avril à New York le treizième cycle des négociations de l’accord de libre-échange entre l’UE et les États-unis, Barack Obama était en Europe, à Hanovre, pour plaider en faveur de la conclusion de ces pourparlers d’ici la fin de l’année (ndlr : correspondant aussi à la fin de son mandat). Il a été soutenu par la chancelière allemande, Angela Merkel. À Washington, une vingtaine de sénateurs a adressé à Michael Froman, représentant américain pour le commerce, une lettre l’appelant à rester extrêmement ferme sur le volet agricole des pourparlers. Notamment sur le fait d’obtenir l’ouverture du marché européen à des produits agricoles sensibles comme la viande. « Il est impératif que l’élimination des droits de douane sur tous les produits, y compris le bœuf, le porc, la volaille, le riz et les fruits et légumes reste une priorité », revendiquent les sénateurs. Les signataires qui visent les secteurs les plus sensibles pour les producteurs européens, mettent aussi en garde contre une conclusion prématurée des pourparlers qui ne permettrait pas de faire tomber les barrières réglementaires européennes comme les hormones dans la viande bovine, les limites de résidus dans les fruits et légumes ou la certification des produits laitiers. Ils dénoncent aussi le système des indications géographiques de l’UE. Celui-ci, souligne la lettre, « continue d’utiliser les accords de libre-échange avec les partenaires commerciaux pour imposer des barrières aux exportations américaines sur le prétexte de protéger les indications géographiques. Cette pratique compromet les accords déjà établis de même que ceux qui sont en train d’être activement négociés.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 5 mai 2016, numéro 1358.

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