Aller au contenu principal

La FNSEA ALPC préfigure la grande région

Le 16 octobre à Périgueux, les FRSEA d’Aquitaine, du Limousin et de Poitou-Charentes ont pris de l’avance sur le redécoupage régional en créant une union de syndicats, désigné leurs représentants et harmonisé leurs statuts.

La FNSEA ALPC a été officialisée le 16 octobre à Périgueux.
La FNSEA ALPC a été officialisée le 16 octobre à Périgueux.
© NF

Les représentants des FRSEA Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, ainsi que les fédérations départementales de ces mêmes régions, s’étaient donné rendez-vous à Périgueux le 16 octobre pour l’assemblée constitutive de leur syndicat régional commun. Une réunion préparatoire s’était tenue dans le même lieu six mois auparavant. Le président de la FRSEA d’Aquitaine, Henri Bies-Péré, avait été désigné pour mener à bien les discussions et aboutir à une union syndicale avant la fin de l’année.
C’est le consensus qui a prévalu lors de cette assemblée constitutive de la FNSEA ALPC, chacun des points soumis au vote obtenant l’unanimité. « Le nom est provisoire, nous en discuterons lorsque celui de la future région aura été trouvé », a fait savoir Henri Bies-Péré, fier d’avoir une longueur d’avance.
Avec les présidents des autres FRSEA, Daniel Couderc (Limousin) et Philippe Moinard (Poitou-Charentes), il rendait la copie d’un travail collectif pour fonder un syndicat régional unique dont le siège social sera basé à Bordeaux, ville choisie pour être la préfecture de la nouvelle région. Le président et ses six vice-présidents seront élus lors d’une prochaine réunion.
Harmonisation des statuts
Les statuts ont été harmonisés pour représenter à l’échelle de la grande région les sections sociales (fermiers, bailleurs, anciens exploitants, agricultrices) et les sections spécialisées calquées sur les filières. Un exercice périlleux connaissant la diversité des productions agricoles de la grande région. Henri Bies-Péré a demandé aux administrateurs « d’arbitrer en tenant compte de la transversalité inter-filières ». Il faut faire attention, a-t-il dit, que les filières structurées par bassin de production, et non par région administrative, « ne vivent pas leur vie en dehors » du noyau syndical.
La composante du conseil d’administration a elle aussi été votée. Chacune des FDSEA est représentée par au moins un administrateur, tout comme les sections sociales et spécialisées. Un casse-tête sachant que les statuts prévoient de ne pas excéder 35 administrateurs. Pour couvrir l’ensemble des filières sur un territoire aussi vaste, il faut des titulaires et des suppléants. Certains préféreraient créer des binômes de représentants et ne plus faire le distinguo entre titulaires et suppléants.
Autre point à améliorer : ne plus être convoqué un mois à l’avance et devoir soumettre ses questions au moins six semaines avant l’assemblée générale. Des voix s’élèvent pour aller plus loin dans le dépoussiérage des statuts afin de coller « avec la vie moderne ». Proposition est faite aussi d’organiser plus de réunions en visioconférence pour que les administrateurs, parfois très éloignés, ne se déplacent pas à chaque fois.

Les plus lus

Race salers : au Gaec Cambon, on cultive les deux rameaux

À Saint-Paul-des-Landes, la famille Cambon cultive la tradition, celle de la salers traite. Une race dont elle travaille aussi…

Portrait Jean Prat : Le défi d’une transmission réussie en agriculture

 Lubersac, octobre 2025 — À 21 ans, Jean Prat incarne une nouvelle génération d’agriculteurs : celle qui allie…

Olivier Martin, nouveau directeur du lycée agricole d’Ahun

Trente ans après avoir débuté sa carrière à Ahun, Olivier Martin reprend la direction du lycée agricole. Un retour aux sources…

Chaudes-Aigues, Caleden ouvre à nouveau ses bassins

Le centre thermoludique Caleden à Chaudes-Aigues ouvre mercredi 22 octobre. C’est la fin de sept années de galère pour refaire…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

Finale du championnat de France : l’enduro moto retrouve Saint-Flour

Pour ses 50 ans, le moto club du Haut Cantal accueille à Saint-Flour la finale du championnat de France d’enduro moto du 10 au…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière