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Viande de cheval
La filière viande française réfute les « amalgames »

Un trafic de chevaux des industries pharmaceutiques à l’assiette des consommateurs dans le Sud de la France a été mis à jour le 15 décembre. Pour la filière, c’est la preuve de l’efficacité des contrôles.

« L’affaire révélée rappelle une nouvelle fois, si besoin était, qu’à toute chose, malheur est bon : d’abord parce qu’elle signifie que dans notre pays les fraudeurs ne peuvent pas frauder tranquille », selon un communiqué du SNIV-SNCP (Entreprises françaises des viandes), le 17 décembre. La mise à jour d’un trafic de chevaux depuis les industries pharmaceutiques, dont Sanofi Pasteur, vers des abattoirs pour la production de viande chevaline, le 15 décembre, suscite de nombreuses réactions. Les animaux étaient achetés à bas prix à l’industrie pharmaceutique, dont Sanofi Pasteur. Or, les animaux ayant servi à des expérimentations doivent toujours être écartés de la chaîne alimentaire, « par prudence », précise le ministère de l’agriculture.

À lire dans le Réveil Lozère n°1239 du 26 décembre 2013, en page 9.

Communiqué Interbev

Suite à l’annonce d’un nouveau trafic de viande de chevaux provenant de l’industrie pharmaceutique et revendus ensuite pour la consommation alimentaire, Interbev, l’association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes, se félicite de l’efficacité des pouvoirs publics dans le démantèlement de ce réseau et tient à condamner sévèrement ces pratiques frauduleuses. Un tel trafic est une nouvelle preuve significative de la nécessité de renforcer rapidement la réglementation en matière de transparence et de contrôle.

« Dès que les conclusions de l’enquête sur cette affaire seront rendues de manière définitive, Interbev se portera partie civile et demandera réparation pour cette nouvelle tromperie du consommateur. Une telle fraude mérite des sanctions exemplaires de la part des autorités compétentes. Nous sommes déterminés à ce que la réglementation actuelle incite à plus de contrôles et impose une information claire sur les produits pour l’ensemble des viandes, y compris comme ingrédients dans les plats cuisinés. Confrontés à cette nouvelle fraude, les consommateurs français ne comprendraient pas l’absence de décision communautaire. La Commission européenne doit prendre ses responsabilités et revoir sans délai sa copie » déclare Dominique Langlois, président d’Interbev.

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