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La filière PPAM se consolide en Lozère

L’association Plantes et santé Gévaudan Lozère poursuit sa structuration. À l’occasion de la deuxième convention d’affaires de la filière à Rivesaltes le 27 octobre, retour sur les PPAM lozériennes.

L’association Plantes et santé Gévaudan Lozère poursuit sa structuration. À l’occasion de la deuxième convention d’affaires de la filière à Rivesaltes le 27 octobre, retour sur les PPAM lozériennes.
L’association Plantes et santé Gévaudan Lozère poursuit sa structuration. À l’occasion de la deuxième convention d’affaires de la filière à Rivesaltes le 27 octobre, retour sur les PPAM lozériennes.
© Aurélie Pasquelin/Illustration

Constituée au printemps 2021, l’association Plantes et santé Gévaudan Lozère a, dès le départ, inclu les acteurs de l’amont et de l’aval dans sa construction. « C’est l’une de nos spécificités et de nos forces », s’est réjouie Cécile Ducoulomier, vice-présidente de l’association qui s’est rendue à Rivesaltes. « Cette convention d’affaires était l’occasion de nous faire connaître, et de rencontrer des acteurs avec lesquels nous souhaitons travailler. Et nous nous sommes aussi rendu compte que nous sommes les seuls à avoir eu une réflexion globale, la plupart se concentrant d’abord sur la production ». Cette convention d’affaires, organisée sur une journée, a permis à tous les acteurs de la filière en Occitanie de se retrouver pour échanger sur ses évolutions. Au programme : conférences, salon technique et rencontres avec des professionnels des PPAM. « L’une de nos particularités est aussi que la Lozère est un département de montagne, et la plupart des territoires se lançant en PPAM sont plutôt en plaine », a pointé la vice-présidente.
La région Occitanie est la troisième région productrice de PPAM en France (et monte à la seconde place du podium pour les producteurs de PPAM bio), selon les chiffres fournis par l’agence Interbio, et est diversifiée, au-delà de la traditionnelle lavande. Selon la Draaf, en 2018, « 629 producteurs de PPAM se sont installés en Occitanie, avec une surface exploitée totale de 1 300 hectares ».
L’association lozérienne, pour sa part, continue de recruter des producteurs et des acteurs de l’aval qui pourraient être intéressés par ces productions, et s’est organisée en trois collèges : le collège de l’aval (établissements de santé), celui des entreprises de transformation (Crodarom, Essenciagua et Sadev) et enfin l’amont, c’est-à-dire les producteurs et porteurs de projet en PPAM.

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