Aller au contenu principal

La filière laitière s’accorde sur des indicateurs de bien-être animal

L’interprofession laitière a validé une série d’indicateurs évaluant le bien-être des troupeaux laitiers, ainsi qu’il était prévu dans le plan de filière. Ils feront désormais partie intégrante de la charte des bonnes pratiques d’élevage.

© Émilie Wood

« Dans la philosophie, il s’agit d’une démarche de progrès. L’idée n’est pas de sortir des cartons rouges », prévient Daniel Perrin, éleveur laitier et président de la commission Sciences et techniques du Cniel (interprofession laitière). La filière laitière avait promis dans le cadre du socle de base « France, Terre de lait » de son plan de filière, de travailler sur le dossier du bien-être animal. C’est désormais chose faite : l’interprofession (Cniel) a validé 16 indicateurs pour évaluer le bien-être des troupeaux laitiers. Ils seront désormais intégrés à la Charte des bonnes pratiques d’élevage.
Cette évaluation du bien-être animal se base sur les cinq libertés fondamentales : ne pas souffrir de la faim ou de la soif ; d’inconfort ; de douleurs, de blessures ou de maladies ; pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce ; ne pas éprouver de peur ou de détresse. Les indicateurs ont ensuite été choisis pour être « le plus possible centrés sur l’animal », « facilement observables », et « participer à l’efficacité économique de l’élevage », explique Nadine Ballot, chargé de projets au Cniel. Un dernier point crucial, selon Daniel Perrin : « Si nous voulons que la filière prenne le dossier à bras-le-corps, il faut parler de l’intérêt économique du bien-être animal. Leur montrer que ce n’est pas une punition supplémentaire. »

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1517, du 4 juillet 2019, en page 7.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière