Lapins
La filière du Massif central veut s’assurer un avenir
Lapins
Le groupement interprofessionnel lapins du Massif central a tenu son assemblée générale, jeudi, au lycée hôtelier de Chamalières.

Guy Camboulives (à gauche) est éleveur dans l’Aveyron. À ses côtés Michel Chouvier, président du Comité régional de l’élevage.
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La Creuse agricole et rurale
Les acteurs de la filière cunicole du Massif central, regroupés autour du groupement interprofessionnel lapins du Massif central (GLMC) ont organisé la semaine dernière, « la semaine du lapin en Massif central ». Objectif de ce rendez-vous inédit : mettre en avant une filière traditionnelle d’élevage, méconnue et souvent oubliée du consommateur. Avec des effectifs en baisse constante chaque année et une réduction du nombre d’éleveurs, l’enjeu est en effet de taille pour l’interprofession. « L’équilibre maintenant la rentabilité au regard des coûts de production est précaire. Si des ateliers continuent de cesser leur activité, au-delà des conséquences sur l’éleveur, il risque d’être rompu, ce qui remettrait en cause les tournées, affaiblirait les groupements et impacterait les potentiels de production », explique Guy Camboulives, président du GLMC.
Double communication
Pour recréer une dynamique, la filière a décidé de prendre le lapin par les oreilles, en interrogeant d’abord les éleveurs à travers des audits permettant d’évaluer et de faire progresser les ateliers cunicoles. Ce travail mené sur toute l’année 2011 a permis de dégager des pistes de réflexion notamment en termes de formation et d’organisation du travail.
Second champ d’action, la communication auprès du grand public. Un partenariat a ainsi été mis en place avec le lycée hôtelier de Chamalières, qui durant toute la semaine dernière, a laissé une place de choix au lapin produit et abattu en Auvergne sur la carte de son restaurant. « L’objectif est double : insuffler l’envie aux futurs chefs de cuisiner le lapin et proposer au consommateur une viande goûteuse et finalement pas si compliquée à travailler », précise Laurence Romanaz, animatrice du GMLC. Aller à la rencontre du consommateur, c’est à cet exercice que se sont pliés des éleveurs en assurant une animation en GMS, vendredi et samedi dernier. Enfin, histoire que chacun mesure bien le poids du lapin dans le paysage agricole régional, le GLMC a convié l’ensemble des prescripteurs de la filière cunicole, les représentants de l’agriculture régionale, l’administration et les financeurs à une soirée de gala, en prolongement de l’assemblée générale.
Double communication
Pour recréer une dynamique, la filière a décidé de prendre le lapin par les oreilles, en interrogeant d’abord les éleveurs à travers des audits permettant d’évaluer et de faire progresser les ateliers cunicoles. Ce travail mené sur toute l’année 2011 a permis de dégager des pistes de réflexion notamment en termes de formation et d’organisation du travail.
Second champ d’action, la communication auprès du grand public. Un partenariat a ainsi été mis en place avec le lycée hôtelier de Chamalières, qui durant toute la semaine dernière, a laissé une place de choix au lapin produit et abattu en Auvergne sur la carte de son restaurant. « L’objectif est double : insuffler l’envie aux futurs chefs de cuisiner le lapin et proposer au consommateur une viande goûteuse et finalement pas si compliquée à travailler », précise Laurence Romanaz, animatrice du GMLC. Aller à la rencontre du consommateur, c’est à cet exercice que se sont pliés des éleveurs en assurant une animation en GMS, vendredi et samedi dernier. Enfin, histoire que chacun mesure bien le poids du lapin dans le paysage agricole régional, le GLMC a convié l’ensemble des prescripteurs de la filière cunicole, les représentants de l’agriculture régionale, l’administration et les financeurs à une soirée de gala, en prolongement de l’assemblée générale.