La FDSEA rencontre Aurélie Maillols et invite Carole Delga en Lozère
Lundi 26 février, les élus de la FDSEA ont rencontré Aurélie Maillols, conseillère régionale de Lozère, pour échanger sur les difficultés que rencontrent les agriculteurs concernant les dispositifs de financement gérés par la région Occitanie.
Lundi 26 février, les élus de la FDSEA ont rencontré Aurélie Maillols, conseillère régionale de Lozère, pour échanger sur les difficultés que rencontrent les agriculteurs concernant les dispositifs de financement gérés par la région Occitanie.

Furent notamment abordés, les sujets de la dotation jeunes agriculteurs (DJA) et du dispositif unique (DU). La DJA consiste à pérenniser la période critique qu’est l’installation tandis que le DU finance les investissements des exploitations engagées dans une démarche de transition écologique et durabilité économique.
Le monde agricole traverse une crise profonde qui appelle à de profondes modifications de fonctionnement institutionnel pour arriver à en sortir. La région Occitanie a aussi de grands changements à apporter pour que sa politique d’installation et d’aides à l’investissement puisse être efficace. Le constat fait par les syndicats majoritaires est que ces dispositifs sont, en l’état, à la fois lourds, longs et avec une enveloppe budgétaire insuffisante au point de compromettre les installations de jeunes agriculteurs. L’exemple d’une exploitation dont les retards administratifs sur le DU risquent de les obliger à rembourser la DJA car les investissements n’auront pas pu être réalisés à temps pour atteindre les objectifs fixés par la DJA. La FDSEA a demandé que les délais de traitement des dossiers soient considérablement réduits, que la région débloque une enveloppe supplémentaire pour que personne ne soit laissé derrière et que les chambres d’agriculture puissent aider les agriculteurs dans ces démarches chronophages. Afin de montrer l’étendue du problème et la nécessité de trouver rapidement des solutions, la FDSEA a invité Carole Delga à venir sur cette même exploitation afin de prendre conscience du péril qui pèse sur les agriculteurs si rien n’est fait.