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La FDCUMA se positionne pour effectuer les contrôles sur pulvérisateurs

Dès 2009, les pulvérisateurs en service devront être contrôlés. Ces contrôles porteront sur la vérification du respect du droit du travail et de l'environnement, mais aussi sur la capacité du pulvé à distribuer la bonne dose de produit. La FDCUMA met en avant "l'indépendance de son expertise" et sa compétence pour réaliser ces contrôles.

Le pulvérisateur doit avoir les éléments nécessaires pour respecter le droit du travail et de l'environnement.
Le pulvérisateur doit avoir les éléments nécessaires pour respecter le droit du travail et de l'environnement.
© HLP

Dès 2009, les pulvérisateurs en service devront être contrôlés. La Fédération départementale des Coopératives d’Utilisation de Matériels Agricoles de Haute-Loire se positionne pour effectuer ces contrôles. Alain Boudet, Président de la FDCUMA nous en explique l'organisation concrète en concertation avec les autres OPA départementales.

Pourquoi la FDCUMA effectuera ces contrôles ?

Alain Boudet : “Notre organisation a une compétence reconnue en machinisme. Ce sont nos animateurs qui conseillent les agriculteurs et les CUMA sur ce sujet. Notre expertise est indépendante, à l'écart des considérations de marques et de concessionnaires. Depuis de nombreuses années, en partenariat avec la Chambre d'Agriculture, des campagnes de diagnostics volontaires de pulvérisateurs ont été réalisées. Il est donc naturel que la Fédération organise ces contrôles aussi bien pour les pulvés de CUMA que pour ceux des agriculteurs et des ETA de Haute-Loire”.

Quels sont vos partenaires ?

A.B. : “Afin de faire baisser le coût de l'agrément et de l'équipement nécessaire aux contrôles, nous nous sommes associés avec la FDCUMA du Puy-de-Dôme, dans le cadre d’une démarche régionale initiée par la FRCUMA Auvergne, pour l'achat d'un banc d'essai performant.
L'organisme d'inspection sera agréé par le Préfet de Région et donc habilité à réaliser ces contrôles. Notre technicien machinisme Thomas Facqueur a déjà réalisé de nombreux diagnostics et il sera donc dispensé d'agrément jusqu'à une évaluation. Il pourra donc mener les premiers contrôles. Cette décision s'est prise en concertation avec la Chambre d'Agriculture. Il s'agit de proposer un service aux agriculteurs au meilleur coût, en toute indépendance et en gardant du même coup un certain contrôle de la profession sur ce sujet sensible de l'utilisation des produits phytosanitaires”.

En quoi consiste ces contrôles ?

A.B. : “Depuis la loi sur l'eau de décembre 2006, nous savons que les contrôles allaient avoir lieu. Avec les deux décrets d'application publiés en 2008, nous en avons une idée plus précise. L'obligation d'avoir un pulvérisateur contrôlé s'impose aux exploitations selon leurs deux derniers numéros de SIREN (encadré ci-contre). Il s'agit de vérifier si le pulvé contrôlé a les éléments nécessaires pour respecter le droit du travail et de l'environnement mais aussi de s'assurer que le pulvé distribue la bonne dose de produit effectivement au niveau des buses. Si le pulvé ne passe pas le contrôle, il aura une contre-visite à effectuer dans les quatre mois. Il sera à renouveler tous les cinq ans, sachant que le premier contrôle sur un pulvérisateur n'intervient que 5 ans après sa mise sur le marché”.

Comment faire pour les exploitations qui utilisent un vieux pulvé ?

A.B. : “D'abord, l'âge d'un pulvé ne détermine pas complètement sa capacité à passer ou non le contrôle. Des appareils bien entretenus peuvent être performants pour le peu qu'on y rajoute de nouveaux équipements (système anti-gouttes, bidon lave-mains,...). Ensuite, je dirais que l'on doit de plus en plus professionnaliser cette tâche en se groupant en CUMA ou dans le cadre d'autres systèmes d'achat en commun pour acquérir un matériel approprié, en déléguant l'application des produits phytos à une CUMA avec salarié ou un entrepreneur”.

Plus d'informations auprès de la FDCUMA au 04 71 07 21 24.

Pour apprendre à "bien gérer l'utilisation des produits phytosanitaires", la Chambre d'Agriculture de Haute-Loire organise des formations sur ses 6 antennes à partir du 21 octobre. Dans La Haute-Loire Paysanne de la semaine 41, vous trouverez en page 17 les informations relatives à ces formations.

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