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FDCuma
«La Cuma ça n’est pas ringard !»

La Fédération départementale des Cuma s’appuie sur la mise en oeuvre de la mécanisation partagée pour accompagner les agriculteurs dans le futur paysage agricole.

«Les Cuma sont et seront les acteurs incontournables d’un futur paysage agricole » : c’est dans cet esprit que la Fédération départementale des Cuma du Puy-de-Dôme a tenu son assemblée générale annuelle. L’occasion pour les adhérents d’affirmer que le principe de la Cuma «n’est pas ringard» et qu’il est, au contraire, un facteur essentiel d’une politique dynamique d’installation. «C’est aussi un vecteur important du développement agricole partagé, et un creuset de réflexion et d’action» a insisté Georges Valleix.
Le président a mis l’accent sur les actions poursuivies par la FDCuma 63 au service de ses adhérents : assistance comptable auprès de 200 Cuma, études de projets d’investissement, participation aux conseils d’administration, animation des assemblées générales, journées techni-
ques, formations… Il a également rappelé la poursuite de la restructuration de la fédération départementale qui, aujourd’hui, repose sur une équipe réduite à trois personnes, et qui mise sur une organisation plus efficace et une participation plus importante des administrateurs à la vie du réseau.
Les financements aux Cuma mobilisent également les efforts des membres du bureau de la fédération. Chaque année, des négociations sont engagées avec le Conseil général et le Conseil régional d’Auvergne pour un programme d’aides aux investissements dans les Cuma. En 2006, grâce à l’action des représentants de la FDCuma, l’Assemblée départementale est intervenue pour 51 Cuma à hauteur de 164560 euros, et la région pour 20 Cuma, soit 156 655 euros. En cours d’année, le Ministère de l’agriculture a revu les conditions d’attribution des aides à la mécanisation en zone de montagne, en particulier la liste des matériels éligibles. Cette nouvelle ligne de crédits a permis d’accompagner les financements de 9 Cuma pour un montant de 38 981 euros. En revanche, les crédits européens n’ont pas été reconduits cette année, «nous sommes aujourd’hui dans l’attente du FEADER (nouveau fonds européens)» a mentionné Jean Jallat, directeur.

Le programme 2007/2013 Feader prévoit une aide pour les Cuma mais les modalités ne sont pas encore définies. Seul le principe “d’additionnalité” est prévu : l’euro européen viendra donc conforter les participations des conseils généraux et régionaux. Ainsi pour 2007, les professionnels de la FDCuma du Puy-de-Dôme ont obtenu l’engagement du Conseil général de prendre en charge certains dossiers qui seraient alors complétés par le Feader. “Cet engagement a été obtenu grâce à la mobilisation et à l’activité des représentants de la FDCuma auprès de l’assemblée départementale. Elles marquent toute la force que peut représenter le combat professionnel” a salué Bruno Chaput, secrétaire général de l’UDSEA.
Enfin, la fédération départementale a mis l’accent sur les prêts spéciaux Cuma dont la lourdeur administrative et les con-traintes diverses ne sont plus compensées par des taux attractifs ; ainsi, seulement 5 dossiers ont été déposés en 2006 contre 22 en 2005. «Il faut cependant être très vigilant car les prêts spéciaux Cuma auraient bien pu disparaître cette année à l’instar des autres prêts bonifiés (PSM, PSE …), a martelé Georges Valleix. L’octroi de ce type de prêts reste la seule intervention nationale dans les financements des Cuma. Les enveloppes sont sous consommées, et risquent donc d’être revues à la baisse ou même supprimées».

Energies renouvelables, une opportunité pour les agriculteurs

Le sénateur Jean-Marc Juilhard, auteur d’un rapport sur le thème « Energies renouvelables et développement local » est intervenu lors de l’assemblée générale de la FDCuma. Il s’est exprimé plus particulièrement sur l’utilisation du Bois-Energie faisant état d’un fort potentiel en la matière puisque sur les 15 millions d’hectares de forêt française, 15 % seulement sont utilisés en biomasse. Le sénateur met en avant la nécessité de s’organiser pour développer dès aujourd’hui ce type d’énergie. Il recommande pour cela une formation plus complète pour les collectivités et les architectes dont les réflexes ne se tournent pas forcément vers l’utilisation de ces énergies ; et il propose par ailleurs de concentrer sur l’ADEME toute la maîtrise d’oeuvre des projets de réseaux de chaleur. « Le Bois-Energie et une opportunité pour tous : les agriculteurs, les forestiers, les collectivités et leurs administrés, à condition de s’organiser pour bien la développer ».
Pour Jean-Marc Juilhard, « d’ici une génération (soit 25 ans), l’ensemble des énergies renouvelables devrait couvrir 50 % de nos besoins et la totalité dans trois générations».

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