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La Charolaise toujours leader dans le Puy-de-Dôme

Le syndicat Charolais a tenu son assemblée générale, l’occasion de revenir sur l’actualité de la race dans le Puy-de-Dôme.

Les éleveurs Charolais ont été nombreux à venir suivre l’assemblée générale au Montel-de-Gelat.
Les éleveurs Charolais ont été nombreux à venir suivre l’assemblée générale au Montel-de-Gelat.
© G.Gapihan

Le Puy-de-Dôme compte plus de 93 000 vaches allaitantes. En tête de liste depuis de nom-breuses années, la Charolaise représente près de 57% des ef-fectifs bovins du département. Une race dont les éleveurs ont su tirer le meilleur et qu’ils continuent de faire progresser. Preuve de ce travail rigoureux, plusieurs d’entre eux se sont illustrés au cours de l’année 2014 dans des concours prestigieux tels que le Salon Inter national de l’agriculture à Paris, le Sommet de l’élevage ou enco-re lors du Challenge international.

 

Poursuite du travail génétique

La sélection génétique était au cœur de l’actualité du syndicat Charolais, le 20 mai dernier lors de l’assemblée générale. Sébastien Cluzel, président et membre récent de l’équipe dirigeante du Herd-Book explique combien il est important que les éleveurs poursuivent ce travail. « Notre département a su être précurseur pour faire avancer la race. Nous sommes d’ailleurs régulièrement cités en exemple, nous devons donc continuer dans ce sens. Si nous n’entreprenons pas ce travail de sélection d’autres structures s’en chargeront à notre place. L’arrivée du nouveau règlement zootechnique européen ouvre la sélection bovine à la concurrence en 2017. Certaines entreprises sont déjà en train de se positionner sur ce marché et mettent la main sur les futurs outils génomiques. Les éleveurs doivent rester vigilants pour que la sélection ne leur échappe pas. »

Ce nouveau système libéral inquiète les éleveurs qui craignent de perdre quelque peu la main sur la génétique de la race. A ce jour, plus de 87% des veaux Charolais français sont issus de pères (montes naturelles) dont 91% proviennent des élevages. Une activité souvent annexe dans les exploitations mais qui contribue largement au revenu annuel.

 

Essai réussi avec la Hongrie

Outre la génétique, les éleveurs puydômois travaillent également à la recherche de nouveaux marchés. En 2012, 38 animaux de 18/24 mois provenant de 11 élevages ainsi que 301 animaux de 10/12 mois de 54 élevages ont été exportés vers la Hongrie. L’année suivante, le syndicat Charolais a rendu visite aux nouveaux propriétaires « satisfaits de la qualité des animaux et de leur docilité » d’après Gilles Gapihan, responsable du service viande à la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme. Cette coopération a permis de valoriser un bon nombre d’animaux puydômois et les travaux de génétique entrepris depuis plusieurs décennies par les éleveurs. Les animaux ont montré également de très bons résultats techniques avec un taux de fécondité de près de 90% sur insémination artificielle à 15/21 mois. En revanche, aucune connaissance sur les performances de croissance n’ont été transmises à ce jour. Malgré les bons retours de cette expérience, d’autres prestations ne sont pas prévues à ce jour.

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