La 34e édition du Sommet de l'Élevage est lancée !
Le Sommet de l'Élevage a repris ses quartiers à Cournon d'Auvergne jusqu'à ce vendredi. Malgré l'absence des bovins, les visiteurs sont au rendez-vous tout comme les nombreuses délégations politiques et étrangères.
Le Sommet de l'Élevage a repris ses quartiers à Cournon d'Auvergne jusqu'à ce vendredi. Malgré l'absence des bovins, les visiteurs sont au rendez-vous tout comme les nombreuses délégations politiques et étrangères.

Un public nombreux au rendez-vous
La première journée du Sommet de l'élevage, ce mardi 7 octobre, s'est ouverte sous un soleil radieux avec un public nombreux. Les festivités ont battu leur plein malgré l'absence des bovins, avec parmi les temps forts : le concours comtois du côté des équins, l’intérrégional texel et Île de France dans le hall ovin, sans oublier la première partie de la traditionnelle remise des prix des Fermiers d’Or.
Carrefour de la politique nationale et agricole
La délégation marocaine, pays à l'honneur cette année, a visité le Sommet de l'Élevage en présence notamment de Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. La veille, les éleveurs marocains ont pu découvrir des élevages laitiers et allaitants, ainsi que le temple de la génétique ovine à Fedatest en Haute-Loire (voir ci-dessous).
En savoir plus : Une délégation marocaine en visite au Site génétique de Paysat-Bas
Cette 34e édition n'est pas dépourvue de son traditionnel cortège de délégations politiques. Les sénateurs de la Commission économique ont été à la rencontre des acteurs du secteur agricole ce mardi. D'autres se sont annoncés pour ces prochains jours à savoir : Marine Le Pen (RN), François Ruffin (Debout), le parti Les Écologistes, André Chassaigne...
Le prix du lait s'invite dans les allées
Les responsables de la section régionale laitière Auvergne-Rhône-Alpes n'ont pas manqué lors de l'ouverture du Sommet d'une piqûre de rappel sur les problématiques rencontrées par la profession. Ils se sont exprimés devant la presse, sur la DNC mais aussi sur les tentatives de baisse du prix du lait « totalement injustifiées » face à un marché du beurre qui s'envole depuis 3 ans.
« Le prix du lait français reste en retrait par rapport à ses voisins : 49 €/1 000 l de moins que l’Allemagne, 93 € de moins que l’Italie, et 79 € de moins que les Pays-Bas. Le prix du lait français ne peut pas baisser. Ce serait une aberration au regard des marchés et des besoins en investissement dans nos fermes ! » s'est exprimé Stéphane Joandel, président de la section régionale laitière et secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
Sur la DNC, Nicolas Arpin, éleveur en Haute-Savoie a témoigné de sa douloureuse expérience de voir son troupeau abattu les 7 et 10 juillet. La perte économique est immense pour l'élevage français.
Lire aussi : Le vrai/faux de la DNC pour être bien informé
« Nous attendons de vraies réponses des pouvoirs publics. Il n’est pas possible de repeupler un troupeau de vaches laitières en seulement trois mois. Des solutions concrètes pour déplacer les animaux au plus vite sont nécessaires », insiste Stéphane Joandel.
La fresque pour l'élevage herbivore est lancée

Sous le haut patronage de Jean-Marc Jancovici, président et fondateur du Shift Projet sur l’élevage bas carbone, la fresque de l'élevage herbivore a été officiellement lancée. Conçue par le Sommet de l’Élevage, les Shifters Auvergne, Vet Agrosup et Inrae, cette fresque est un outil pédagogique de sensibilisation et d’intelligence partagée qui permet de comprendre la complexité des enjeux environnementaux et sociaux de l’élevage, d’identifier des leviers pour promouvoir et favoriser les pratiques les plus durables et le dialogue entre acteurs.